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Législatives 2024 et électromobilité : les informations clés
Comme énoncé en préambule, la politique prioritaire du gouvernement est d’encourager le passage à l’électrique pour les particuliers et les professionnels sur le territoire français. Et pour ce faire, des objectifs ont été mis en place pour accélérer le processus.
Mais qu’en est-il actuellement ? Voici quelques graphiques récapitulatifs de quelques objectifs qui ont été fixés en vue de l’interdiction de la vente des véhicules à moteur thermique dès 2035.

Source : Info.gouv.fr
Sachant cela, une thématique brûlante semble être négligée, selon la Fédération nationale des usagers de transports. En effet, dans un communiqué du mardi 18 juin 2024, la Fnaut indique regretter une absence partielle du sujet de la mobilité.
Pourtant, cette question revêt une importance capitale à plusieurs égards :
- Désenclavement de certains territoires,
- Amélioration de l’inclusion des populations précaires,
- Réduction des émissions de CO2 (respect des accords de Paris et atteindre l’objectif national de neutralité carbone d’ici 2050).
La décarbonation ne pourra se faire sans une politique de mobilité douce, qui passera inévitablement par un renforcement de l’offre ferroviaire, pour inciter les Français à basculer de la voiture vers le train
François Delétraz, Président de la Fnaut
Peu de temps après, la Filière Automobile et Mobilité (PFA) a tenu une table ronde le 22 mai 2024, rassemblant les partis politiques pour discuter de l’avenir et de leurs perspectives sur l’industrie automobile avant les élections européennes. Ainsi, 7 personnalités politiques étaient présentes, ainsi qu’un représentant des forces politiques françaises.
L’industrie automobile est à l’avant-garde de la bataille pour le climat et engagée dans une transformation historique
Luc Chatel, président de la PFA
Plusieurs sujets ont été traités lors de cette réunion, dont :
- les barrières douanières,
- l’arrêt des voitures thermiques en 2035,
- mais également la concurrence chinoise.
À consulter : Taxe sur les voitures électriques chinoises : l’impact sur l’Europe
Les débats ont révélé des divergences sur la mobilité verte, notamment sur la fin des voitures à moteur thermique en 2035 et le passage à l’électrique.
Certains partis soutiennent le tout électrique tandis que d’autres s’y opposent, illustrant une division nette sur la politique de mobilité future en Europe.
Mobilité électrique et partis politiques français : le récapitulatif
Suite à cette table ronde du 22 mai, les déclarations des partis révèlent clairement une division en deux groupes. D’un côté, les partisans du 100 % électrique et de l’autre, les plus hésitants.
Les partis politiques en défaveur de la mobilité électrique
Dans le paysage politique français, plusieurs partis ont exprimé leur scepticisme quant à la transition vers la mobilité électrique. Leurs positions, souvent motivées par des préoccupations économiques et sociales, méritent une attention particulière pour comprendre les enjeux entourant l’avenir de l’automobile en France.
En effet, le Rassemblement National et plus largement l’extrême droite européenne plaident massivement pour l’abandon de la transition vers le tout électrique.
Certains estiment que cette décision relève d’un conservatisme traditionnel, d’autres disent que cela s’impose en faveur de la défense des classes populaires, pour lesquelles acheter une voiture électrique est actuellement très difficile.
La fin du moteur thermique à l’horizon 2035 est un coup de canif dans le pouvoir d’achat de nos concitoyens
Jordan Bardella, président du Rassemblement national
En somme, la position du parti d’extrême-droite sur ce sujet est claire : Jordan Bardella a insisté sur son intention de révoquer l’interdiction de vendre des voitures thermiques neuves à compter de 2035. De plus, il propose de réduire la TVA sur les carburants de 20 % à 5,5 %.
Marion Maréchal, du parti Reconquête !, partage la même opinion. Cette dernière considère la transition vers l’électrique comme un “délire écologique”, forçant les Européens à utiliser des voitures électriques chinoises alimentées par des éoliennes chinoises.
François-Xavier Bellamy, vice-président exécutif des Républicains, est également opposé au tout électrique.
Pour finir, malgré l’absence de référence explicite dans son programme politique, Manon Aubry pense également qu’il n’est pas préférable de substituer intégralement les véhicules thermiques par des électriques. Cette députée européenne de la France Insoumise encourage plutôt le développement d’options alternatives.
Malgré cela, ces propos restent à nuancer étant donné que cette dernière porte des idées en faveur de l’écologie, notamment :
- “Planifier la sortie du nucléaire et des énergies carbonées et s’orienter vers un mix énergétique 100 % renouvelable à horizon 2050”
- “Introduire une taxe européenne sur les vols internationaux et intra-européens, et interdire les vols dans l’UE lorsqu’il existe une alternative en train de moins de 4 heures”

Programmes opposés au développement des voitures électriques : le récapitulatif
Comme vu précédemment, certains partis expriment des réserves ou proposent des programmes alternatifs concernant le sujet des voitures électriques, et plus largement sur l’interdiction de la vente des véhicules thermiques neufs dès 2035.
Voici un récapitulatif des programmes n’ayant pas pour objectif de développer les voitures électriques en France, offrant une perspective nuancée sur les défis et les préoccupations liés à cette transition.
POLITICIEN(NE) | PARTI POLITIQUE | POSITION SUR LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE |
---|---|---|
Jordan Bardella
|
Rassemblement National
|
“Abroger l’interdiction de la vente des véhicules neufs à moteur thermique à partir de 2035”
|
François-Xavier Bellamy
|
Les Républicains
|
“Abroger l’interdiction de la vente de véhicules thermiques neufs en 2035”
|
Marion Maréchal
|
Reconquête
|
“Relever le droit de douane à 50 % contre 10 % sur les véhicules électriques chinois”
“Abroger le pacte vert et tout ce qui a été voté sur les véhicules thermiques”
|
Les partis politiques en faveur de la mobilité électrique
La transition vers la mobilité électrique est un enjeu majeur pour l’avenir de la France. Divers partis politiques français ont pris des positions claires et proposent des mesures ambitieuses pour promouvoir les véhicules électriques.
Récemment, par l’intermédiaire du premier ministre Gabriel Attal, le parti Renaissance a dévoilé son programme.
Une seule proposition semble aller vers une décarbonation du secteur des transports : un nouveau plan de leasing social, similaire à celui de 2024. Ce nouveau plan en question devrait concerner 100 000 voitures électriques à l’horizon 2025, qui devrait coûter 1,3 milliard d’euros au gouvernement.
Mais ce n’est pas tout : les principaux partisans d’une mobilité 100 % électrique sont :
- le parti des Écologistes-EELV,
- Valérie Hayer, coprésidence du parti Renaissance,
- Léon Deffontaines, à la tête de liste du Parti Communiste,
- et Raphaël Glucksmann, issu du Parti socialiste et de Place publique.
En effet, bien qu’aucune mention ne précise le point de la mobilité électrique, Léon Deffontaines exprime sa volonté de « développer une véritable coopération en matière industrielle, pourquoi pas à l’échelle européenne, en matière d’automobiles électriques ».
Enfin, afin de rendre les véhicules électriques accessibles à tous, le candidat communiste préconise « une augmentation des salaires et des pensions de retraite ».
Programmes pour le développement des voitures électriques : le récapitulatif
Quelques partis politiques français proposent des mesures significatives dans leur programme pour promouvoir l’adoption des véhicules propres.
Voici un récapitulatif des programmes des principaux partis en faveur du développement de la voiture électrique.
POLITICIEN(NE) | PARTI POLITIQUE | POSITION SUR LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE |
---|---|---|
Marie Toussaint
|
Écologistes-EELV
|
“Atteindre 100 % d’énergies renouvelables en 2040 et interdire tout nouveau projet fossile en Europe”
|
Raphaël Glucksmann
|
Parti socialiste et de Place publique
|
“Renforcer les normes d’efficacité et de poids des véhicules (...) et dans l’électrification du transport routier”
|
Valérie Hayer
|
Renaissance
|
“Atteindre 10 millions de véhicules propres produits en Europe”
|
Conclusion
Les visions pour un futur durable dans les propositions automobiles des élections européennes 2024 sont variées. En effet, nous constatons des positions divergentes des partis politiques français sur la mobilité électrique, soulignant la complexité du débat entourant l’avenir de l’automobile.
Tandis que certains prônent une adoption rapide et massive des véhicules électriques, d’autres appellent à une approche plus prudente et diversifiée. Ces points de vue variés offrent une riche matière à réflexion pour les électeurs et les décideurs engagés dans la transition énergétique.
L’orientation de la politique européenne en matière de mobilité et de protection de l’environnement dépendra donc des choix des électeurs.
Et n’oubliez pas : le 30 juin et le 7 juillet 2024, faites entendre votre voix en votant, tout comme l’équipe Beev qui ira voter pour l’avenir de notre pays !
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