Batteries solides Toyota : révolution annoncée ou promesse impossible ? Analyse pour les flottes

Toyota batteries solides

Depuis plus de dix ans, Toyota promet une révolution technologique : la batterie solide, censée offrir plus de 1 000 km d’autonomie, une recharge éclair et une durée de vie record pouvant dépasser les quarante ans. Dans les médias, l’annonce fait à chaque fois sensation. Chez les gestionnaires de flottes, elle suscite espoir, curiosité… mais aussi scepticisme. Car malgré des déclarations répétées depuis 2014, aucun modèle Toyota doté d’une batterie solide n’a encore été commercialisé.

 

Pendant que le constructeur japonais entretient le suspense, l’industrie avance, les technologies mûrissent et les entreprises doivent prendre des décisions concrètes pour électrifier leurs parcs. Une flotte ne peut pas attendre la promesse d’un “futur parfait” pour assurer sa transition : elle doit composer avec les technologies disponibles, les contraintes opérationnelles et les impératifs réglementaires.

 

Cet article propose une analyse réaliste, neutre et professionnelle :

 

  • où en est réellement Toyota ?
  • pourquoi les batteries solides n’arrivent toujours pas ?
  • que font les concurrents ?
  • quelles actions doivent prendre les entreprises en 2024-2028 ?
  • les batteries solides sont-elles un futur certain ou une promesse encore hypothétique  ?

Table des matières

Trouvez votre futur véhicule électrique ou borne de recharge

BMW iX2 eDrive20

Prix catalogue

46 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

453 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 478 km

Accélération (0 à 100 km/h): 8.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 30 min

Cupra Tavascan VZ

Prix catalogue

46 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

602 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 517 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 28 min

VinFast VF 8 Plus Extended Range

Prix catalogue

51 490 €

(hors bonus)

LLD à partir de

473 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 447 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.5 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

Mini Countryman E

Prix catalogue

41 330 €

(hors bonus)

LLD à partir de

564 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 462 km

Accélération (0 à 100 km/h): 8.6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 29 min

fiat e ducato profil

Fiat E-Ducato 79 kWh

Prix catalogue

63 240 €

(hors bonus)

LLD à partir de

988 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 283 km

Charge rapide (de 20 à 80%) : 78 min

fiat e scudo profil

Fiat E-Scudo 50 kWh

Prix catalogue

0 €

(hors bonus)

LLD à partir de

645 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 220 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

mercedes esprinter fourgon gris

Mercedes eSprinter Fourgon 35 kWh

Prix catalogue

75 972 €

(hors bonus)

LLD à partir de

655 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 153 km

Accélération (0 à 100 km/h): 11 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

citroen e berlingo van 3/4

Citroën ë-Berlingo Van 50 kWh

Prix catalogue

40 440 €

(hors bonus)

LLD à partir de

599 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 275 km

Accélération (0 à 100 km/h): 9.7 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

Hyundai Inster Standard Range

Prix catalogue

25 000 €

(hors bonus)

LLD à partir de

298 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 300 km

Accélération (0 à 100 km/h): 11.7 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 29 min

Opel Frontera 44 kWh

Prix catalogue

29 000 €

(hors bonus)

LLD à partir de

491 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 305 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

Alpine A290 Electric 180 hp

Prix catalogue

38 700 €

(hors bonus)

LLD à partir de

630 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 380 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.4 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 33 min

Fiat Grande Panda 44 kWh

Prix catalogue

24 900 €

(hors bonus)

LLD à partir de

430 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 320 km

Accélération (0 à 100 km/h): 12 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

BMW i5 Touring eDrive40

Prix catalogue

0 €

(hors bonus)

LLD à partir de

890 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 560 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6.1 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 26 min

Tesla Model 3 Grande Autonomie Propulsion

Prix catalogue

44 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

499 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 702 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 20 min

Mercedes EQE 300

Prix catalogue

69 900 €

(hors bonus)

LLD à partir de

0 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 647 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 33 min

BMW i4 eDrive35

Prix catalogue

57 550 €

(hors bonus)

LLD à partir de

607 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 483 km

Accélération (0 à 100 km/h): 6 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

Renault 4 E-Tech 40kWh 120hp

Prix catalogue

29 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

448 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 322 km

Accélération (0 à 100 km/h): 9.2 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 32 min

Citroën ë-C4 54 kWh

Prix catalogue

35 800 €

(hors bonus)

LLD à partir de

0 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 415 km

Accélération (0 à 100 km/h): 10 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 29 min

Volvo EX30 Single Motor ER

Prix catalogue

43 300 €

(hors bonus)

LLD à partir de

436 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 480 km

Accélération (0 à 100 km/h): 5.3 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 28 min

Volkswagen iD.3 Pro S

Prix catalogue

42 990 €

(hors bonus)

LLD à partir de

0 €

Par mois, sans apport pour les professionnels

Autonomie (WLTP) : 549 km

Accélération (0 à 100 km/h): 7.9 sec

Charge rapide (de 20 à 80%) : 30 min

Toyota annonce une batterie solide « révolutionnaire » : que faut-il vraiment retenir ?

Batteries solides Toyota

Depuis 2014, Toyota présente régulièrement les batteries solides comme la clé de la “nouvelle ère” du véhicule électrique. À chaque prise de parole, les chiffres annoncés frappent les esprits : autonomie exceptionnelle, durée de vie quasi infinie, recharge instantanée. Mais derrière les effets d’annonce, plusieurs questions demeurent : qu’est-ce qui a réellement été développé ? Où en sont les prototypes ? Et pourquoi ces promesses ne se traduisent-elles toujours pas en véhicules disponibles ?

1 000 km d’autonomie, recharge ultra-rapide, durée de vie record : la promesse officielle

Toyota affirme que ses futures batteries solides offriront une autonomie dépassant les 1 000 km, une recharge en dix minutes et une durée de vie annoncée à quarante ans, une longévité incomparable avec les batteries lithium-ion actuelles. Sur le papier, ces performances seraient effectivement révolutionnaires. Elles permettraient de réduire la taille des batteries, d’alléger les véhicules, de diminuer le coût du kilomètre et d’augmenter la disponibilité pour les flottes.
L’intérêt théorique pour les entreprises est immense : un véhicule capable de parcourir de longues distances, de recharger très vite et de durer beaucoup plus longtemps bouleverserait le TCO, la maintenance et la rotation du parc.

Cependant, cette projection repose sur des prototypes en laboratoire, pas sur des modèles homologués ni testés à grande échelle. Les promesses n’ont pas encore franchi la frontière entre la recherche et l’industrialisation.

Pourquoi ces annonces reviennent régulièrement depuis 2014

Les annonces autour des batteries solides reviennent chez Toyota à intervalles réguliers, souvent présentées comme une étape décisive vers une nouvelle génération de véhicules électriques. Pourtant, aucun modèle équipé de cette technologie n’a encore été introduit sur le marché.

Cette récurrence s’explique par plusieurs facteurs :

  • Toyota souhaite maintenir sa position historique d’innovateur dans un marché très concurrentiel ;

  • les investisseurs attendent une vision long terme sur la technologie batterie ;

  • la marque cherche aussi à combler l’avance prise par des acteurs déjà bien installés sur le tout-électrique, comme Tesla, Nissan, BYD ou Volkswagen. ;

  • la communication technologique permet de nourrir l’image héritée du succès de l’hybride Prius.

Cette dynamique montre pourquoi il est important, pour les flottes, de distinguer les annonces technologiques et les solutions réellement disponibles à court et moyen terme.

Faites réaliser votre audit par Beev

Pourquoi Toyota n’a toujours pas commercialisé de batterie solide ?

Derrière les annonces très médiatisées, la réalité industrielle de Toyota est beaucoup plus nuancée.
Si la marque communique fréquemment sur des “batteries solides révolutionnaires”, leur absence sur le marché ne relève pas d’un manque de savoir-faire, mais d’un chemin stratégique différent, poursuivi pendant près de vingt ans.

Comprendre ce décalage est essentiel pour analyser ce que valent, réellement, les promesses de 1 000 km d’autonomie et de recharge ultra-rapide.

Une stratégie centrée sur l’hybride pendant 20 ans

Pendant que d’autres constructeurs se lançaient pleinement dans l’électrique, Toyota a misé presque exclusivement sur l’hybride.
Le succès mondial de la Prius lui a offert une image “verte” solide, mais a aussi créé un effet de verrouillage :

  • l’entreprise a investi massivement dans les motorisations hybrides ;

  • elle a développé une expertise mécanique, pas logicielle ;

  • elle a privilégié l’hydrogène plutôt que la batterie lithium-ion ;

  • elle n’a pas construit de plateformes dédiées à l’électrique.

Ce choix stratégique a certes permis à Toyota de dominer un segment… mais il l’a tenue éloignée des technologies clés nécessaires pour une batterie solide : chimie, électronique de puissance, densité énergétique, production cellulaire à grande échelle.

En clair : Toyota s’est retrouvée à devoir rattraper un train lancé à pleine vitesse.

L’absence de modèles électriques compétitifs jusqu’en 2023-2024

Pendant longtemps, Toyota a concentré ses investissements sur l’hybride, ce qui a retardé son entrée sur le marché des véhicules 100 % électriques.
Le bZ4X, lancé tardivement, a une carrière compliquée :

  • autonomie inférieure à ses concurrents directs,

  • recharge rapide peu performante,

  • rappel mondial lors de sa commercialisation,

  • plateforme initialement pensée pour plusieurs motorisations (pas uniquement l’électrique).

Pendant ce temps, plusieurs constructeurs ont accéléré très vite :

  • Tesla a consolidé son avance sur les logiciels et l’efficience,

  • Hyundai et Kia ont imposé leurs plateformes 800 V,

  • Volkswagen a déployé sa gamme ID,

  • BYD et MG ont bouleversé le marché sur le rapport prix/équipement,

  • Nissan (historique concurrent de Toyota) avançait déjà sur sa nouvelle génération EV et ses propres travaux sur le solide.

Ce contexte éclaire également pourquoi l’intégration d’une batterie solide dans un modèle de série n’est, à ce stade, toujours pas envisageable.

Pourquoi Toyota multiplie aujourd’hui les annonces technologiques

Face à ce décalage, Toyota adopte désormais une stratégie de communication beaucoup plus agressive.
Les annonces sur les batteries solides répondent à plusieurs enjeux :

  • rassurer les investisseurs qui s’inquiètent du retard historique,

  • garder une visibilité médiatique, face à Tesla, BYD ou Volkswagen,

  • affirmer un leadership technologique symbolique, hérité de l’époque Prius,

  • donner des perspectives internes à ses équipes R&D,

  • montrer sa capacité à rester dans la course à la batterie prochaine génération.

Mais annoncer et commercialiser sont deux mondes différents.
La batterie solide Toyota reste expérimentale, produite en très petites quantités, et aucun calendrier sérieux de déploiement massif n’a été confirmé.

Les grandes promesses servent donc surtout à occuper l’espace médiatique, pas à annoncer un produit imminent.

Où en est réellement l’industrie ? État des lieux neutre et multi-marques

Contrairement à l’idée souvent véhiculée, Toyota n’est pas seul dans la course. Plusieurs constructeurs et fabricants de batteries travaillent sur la technologie solide ou semi-solide.

Nissan, Toyota, Volkswagen, BYD… : tous avancent à leur rythme

Le développement de la batterie solide est mondial. Plusieurs acteurs ont déjà présenté des prototypes fonctionnels, voire des batteries proches de l’industrialisation. Pour les flottes, cela signifie que l’avenir ne repose pas sur une seule marque, mais sur un écosystème global.

Nissan, pionnier de l’électrique avec la Leaf, développe sa propre batterie solide avec une mise en production prévue pour la seconde moitié de la décennie.
Volkswagen, via QuantumScape, avance sur un prototype stable mais encore loin de la production.
BYD et CATL, leaders des batteries mondiales, explorent des solutions semi-solides déjà testées dans certains modèles vendus en Asie.

Toyota n’est donc pas le seul acteur crédible, et dans certains cas, il n’est même pas le plus avancé.

Batteries semi-solides : une technologie plus réaliste à court terme

La technologie réellement accessible dans les prochaines années n’est pas la batterie solide pure, mais la batterie semi-solide.
Elle offre :

  • une densité énergétique supérieure
  • moins de risques thermiques
  • des coûts de production mieux maîtrisés
  • une durée de vie améliorée

Plusieurs modèles chinois intègrent déjà des variantes semi-solides, preuve que l’innovation progresse, mais de manière pragmatique.

Pour les gestionnaires de flotte : quelles décisions prendre aujourd’hui ?

Les flottes ne peuvent pas attendre une rupture technologique dont la date de commercialisation reste inconnue. Les contraintes opérationnelles, économiques et réglementaires imposent des décisions immédiates.

Pourquoi attendre les batteries solides serait une erreur stratégique

Attendre une technologie encore incertaine expose les entreprises à plusieurs risques :

  • retarder la transition électrique

  • perdre les avantages fiscaux actuels

  • compromettre les obligations ZFE

  • subir une hausse des coûts carburant

  • accumuler du retard sur la RSE

  • allonger le cycle d’amortissement

Les batteries solides ne sont pas prévues avant 2028-2030, et probablement d’abord sur des modèles haut de gamme, en faible volume.

Les technologies réellement disponibles : LFP, NMC, semi-solides

Aujourd’hui, les flottes disposent des solutions fiables et éprouvées :

  • LFP pour les usages urbains et les coûts maîtrisés

  • NMC pour les longues distances et la performance

  • semi-solides dans certains modèles premium ou asiatiques

Ces technologies couvrent déjà plus de 95 % des besoins des entreprises.

Comment sécuriser le TCO sans attendre des ruptures technologiques

Le TCO d’un véhicule électrique repose avant tout sur des paramètres concrets et mesurables. Ce qui compte réellement aujourd’hui, ce sont l’efficience du modèle, la fiabilité de sa batterie, la capacité à planifier précisément les recharges, les coûts énergétiques associés, la rapidité de charge, la disponibilité en LLD et la stabilité de la valeur résiduelle. Aucun de ces paramètres ne dépend d’innovations encore hypothétiques.

À ce jour, aucune étude ne démontre qu’un report de transition vers l’électrique permettrait d’obtenir un TCO inférieur grâce à une hypothétique batterie solide. En réalité, l’effet inverse est le plus fréquent : retarder l’électrification entraîne souvent des dépenses plus élevées, notamment à cause de la fiscalité croissante sur les thermiques, des coûts d’exploitation plus lourds et de la perte d’opportunités financières comme les bonus, les exonérations et les avantages liés aux ZFE.

En d’autres termes, sécuriser un TCO performant passe par des décisions fondées sur les technologies disponibles aujourd’hui, pas sur des promesses dont l’industrialisation reste encore incertaine.

Les alternatives crédibles dès maintenant pour les entreprises

De nombreux modèles électriques disponibles aujourd’hui offrent déjà une autonomie solide, une recharge rapide et une excellente maîtrise du TCO.

Modèles électriques déjà efficaces pour les flottes

Contrairement à la promesse encore théorique des batteries solides, les flottes disposent déjà d’un large choix de modèles électriques fiables, compétitifs et parfaitement adaptés aux usages professionnels. Plusieurs véhicules ont démontré, sur le terrain, une combinaison solide d’autonomie réelle, d’efficience, de coûts d’exploitation maîtrisés et de compatibilité totale avec les infrastructures actuelles.
La Citroën ë-C3 ouvre le segment avec un prix très attractif et une efficience remarquable pour les déplacements urbains et périurbains.
La Renault Mégane E-Tech, grâce à son efficience élevée et son confort de conduite, s’impose comme une référence pour les commerciaux régionaux.
Côté polyvalence, la Peugeot e-308 offre un excellent compromis entre consommation, agrément de conduite et intégration dans les politiques automobiles existantes.
La Tesla Model Y reste l’un des modèles les plus performants pour les flottes nécessitant de longs trajets, avec une efficience exceptionnelle et un réseau de recharge très fiable.

Les modèles plus accessibles comme la MG4 ou la BYD Dolphin complètent cette offre en combinant autonomie correcte, coûts d’usage faibles et disponibilité en LLD à des conditions attractives.

En résumé, l’offre actuelle répond déjà pleinement à l’ensemble des besoins métiers des flottes.

Quels critères privilégier en 2024-2027 : autonomie réelle, coût d’usage, recharge

Dans un contexte où les annonces technologiques se multiplient, batteries solides, chimies avancées, nouvelles plateformes, le bon choix pour une flotte repose sur des critères concrets, mesurables et immédiatement opérationnels. La priorité n’est pas la technologie la plus futuriste, mais celle qui garantit la continuité de service, un coût d’exploitation maîtrisé et une intégration simple dans la politique mobilité de l’entreprise.

L’autonomie réelle doit être le premier critère, car elle détermine la capacité du véhicule à couvrir les trajets quotidiens sans perturber les missions. À cela s’ajoute l’efficience, exprimée en kWh/100 km, qui conditionne directement la facture énergétique.
La compatibilité avec la recharge rapide joue également un rôle essentiel, notamment pour les équipes terrain qui enchaînent plusieurs déplacements dans la journée.

La fiabilité de la batterie, la disponibilité des modèles en location longue durée et la valeur résiduelle attendue sont tout aussi déterminantes : ce sont ces paramètres qui dictent le TCO final. En d’autres termes, une flotte doit raisonner sur ce qui fonctionne aujourd’hui, pas sur ce qui pourrait arriver dans cinq ans.

Comment Beev accompagne les entreprises dans le choix adapté à leur usage

La complexité croissante de l’offre électrique rend indispensable un accompagnement expert et neutre. C’est précisément le rôle de Beev. L’équipe analyse les usages réels :

  • distances quotidiennes,

  • types de trajets,

  • rotations des véhicules,

  • contraintes ZFE,

  • besoins en recharge et structure budgétaire.

Cette approche terrain permet de recommander des modèles réellement adaptés, en comparant de manière transparente plusieurs marques, technologies et offres de financement. Beev accompagne également les entreprises dans l’optimisation du TCO, en intégrant les coûts énergétiques, la fiscalité, la maintenance et les opportunités de réduction de dépenses.

Enfin, l’installation et la gestion des bornes, sur site, à domicile ou en itinérance, sont intégrées dans l’offre, ce qui permet aux organisations de déployer une stratégie électrique cohérente, de bout en bout, sans multiplier les interlocuteurs.

À retenir : les batteries solides Toyota changeront peut-être l’avenir, mais pas vos décisions 2024-2028

Les batteries solides représentent un horizon technologique prometteur, et il est probable qu’elles transforment l’industrie automobile sur le long terme. Mais pour l’heure, elles restent une perspective théorique, portée par des annonces répétées et encore déconnectées de la réalité industrielle.

Pour les flottes, l’essentiel est de se concentrer sur les technologies disponibles et éprouvées. Les véhicules électriques actuels, efficients, fiables, compétitifs en LLD et compatibles avec des infrastructures matures, permettent déjà d’optimiser le TCO, de réduire l’impact environnemental et de répondre aux obligations réglementaires.

En d’autres mots : les batteries solides influenceront peut-être l’avenir du marché, mais elles ne doivent toutefois pas influencer les décisions stratégiques à court et moyen terme. Les gains réels se trouvent dans l’électrification maîtrisée, méthodique et adaptée à l’usage et c’est précisément ce que Beev facilite.

Gérez votre flotte en toute simplicité avec notre outil dédié

Un outil de gestion de votre flotte de A à Z

•  Ajoutez votre flotte et vos collaborateurs en quelques clics

•  Planifiez votre transition vers l’électrique et suivez vos objectifs RSE en temps réel

• Centralisez vos dépenses

Image de Estelle Eustache-Clément
Estelle Eustache-Clément

Je partage mes articles avec l’envie de rendre la transition vers l’électrique plus claire, accessible et motivante. Mon objectif : vous accompagner pour comprendre les enjeux, découvrir les solutions et imaginer ensemble un avenir plus durable.

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises

Découvrez notre newsletter

À lire aussi
Toyota batteries solides
Nissan Leaf 2025
Éco-score meilleures voitures électriques

Avec Beev

Passez à la

ou installez votre

Pour les particuliers et les entreprises