Malus CO₂ 2026 : allègement annoncé, risques maintenus pour les flottes

L’annonce a fait réagir immédiatement l’écosystème automobile : les députés ont revu à la baisse la hausse prévue du malus CO₂ dans le projet de loi de finances (PLF) 2026. Présentée comme un “geste d’apaisement” envers les automobilistes et les entreprises, cette évolution a été largement relayée comme une bonne nouvelle pour les détenteurs de véhicules thermiques.

En réalité, ce recul est partiel, temporaire et ne change rien au mouvement de fond : la fiscalité appliquée aux véhicules thermiques continue d’augmenter, sous pression réglementaire européenne et sous contrainte budgétaire nationale. Pour les gestionnaires de flotte, le signal envoyé est clair : la maîtrise du TCO ne peut plus reposer sur une stratégie thermique, car les hausses reprendront mécaniquement dès 2026-2027. 

 

Cet article analyse en profondeur : 

 

  • ce que les députés ont réellement modifié ;
  • pourquoi ce recul n’est pas un revirement ;
  • les risques pour les flottes qui retarderont leur électrification ;
  • le signal stratégique envoyé par le PLF 2026 ;
  • comment sécuriser les budgets en anticipant les futures hausses ;
  • et comment Beev accompagne les entreprises pour absorber ces évolutions fiscales.

 

Tous les chiffres, analyses et projections sont mis en perspective avec la trajectoire européenne 2025-2035.

Table des matières

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Autonomie (WLTP) : 305 km

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Autonomie (WLTP) : 647 km

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Autonomie (WLTP) : 415 km

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PLF 2026 : ce que les députés ont réellement changé sur le malus CO₂

Malus CO₂ 2026

Le PLF 2026 prévoyait initialement une forte accélération du malus CO₂ entraînant des hausses massives sur les véhicules thermiques, dès les premiers grammes de CO₂.
Cette trajectoire s’inscrivait dans la continuité du durcissement régulier observé depuis 2018 : seuils abaissés, barème relevé, taxation élargie.
Cependant, la brutalité de la hausse envisagée a déclenché une vague d’oppositions, tant du côté des particuliers que du côté des entreprises, des loueurs longue durée et des fédérations professionnelles.

Pourquoi la hausse initiale du malus 2026 était explosive pour les entreprises

Lorsque la première version du PLF a été dévoilée, les acteurs du marché ont immédiatement alerté sur les conséquences directes qu’aurait une hausse trop rapide du malus pour les entreprises. Le barème initial prévoyait d’abaisser de plusieurs grammes le seuil d’entrée dans la taxation, rendant imposables la quasi-totalité des modèles thermiques, y compris des motorisations réputées “raisonnables”.

Les loueurs longue durée ont rapidement souligné qu’un tel durcissement créerait un effet domino : augmentation des loyers dès la signature, revalorisation des loyers en cours par révision, chute des valeurs résiduelles, volatilité accrue des grilles de restitution et contractuellement, une répercussion massive sur le coût total de possession des flottes thermiques.
De leur côté, les organisations professionnelles craignaient une contraction du marché, notamment pour les véhicules utilitaires légers et les véhicules de société encore largement thermiques. Les entreprises auraient alors été contraintes de réduire leurs volumes d’achat ou de prolonger des contrats existants, aggravant la vétusté du parc, déjà problématique en matière de maintenance et de consommation.

Face à cette conjonction de risques économiques et opérationnels, les députés ont été poussés à ajuster le texte.

Le recul voté à l’Assemblée : allègement temporaire ou vraie correction ?

Cet ajustement voté à l’Assemblée atténue la hausse initialement prévue, sans remettre en question la tendance générale au durcissement.
Cependant, les députés n’ont ni gelé la trajectoire, ni suspendu la logique d’abaissement progressif des seuils, ni remis en question le principe même d’un durcissement annuel.

L’adaptation votée n’est donc pas un changement de cap, mais un amortisseur destiné à éviter une hausse trop brutale pour le marché automobile. Le malus continue de progresser : simplement moins vite que prévu.

 

Les raisons politiques et économiques de ce revirement partiel

Ce revirement partiel s’explique par un contexte politique complexe. Après plusieurs hausses successives depuis 2018, le malus CO₂ a atteint un niveau très élevé, touchant désormais la majorité des véhicules thermiques, y compris ceux destinés aux flottes. Une accélération supplémentaire aurait risqué d’alimenter un climat social tendu.

Les députés ont également été sensibles aux arguments économiques : un marché automobile encore fragile, des constructeurs forcés à gérer une transition coûteuse, des loueurs confrontés à un risque de décote accélérée des modèles thermiques, et des entreprises déjà sous pression inflatoire.

En résumé : ce recul a été motivé par l’urgence d’éviter une rupture, pas par un renoncement à la trajectoire climatique fixée pour 2030 et 2035.

Pourquoi la baisse annoncée du malus CO₂ n’est qu’un répit pour les flottes

À première vue, l’adoucissement semble positif. Mais pour les flottes, ce que certains interprètent comme une bonne nouvelle ne constitue en réalité qu’une pause technique.

La trajectoire carbone (SNBC) reste inchangée et impose un durcissement automatique

La France s’est engagée dans la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC), qui impose une réduction drastique des émissions liées au transport. Le malus CO₂ reste l’un des instruments de cette stratégie : ses hausses sont programmées pour atteindre les objectifs européens.

Comme les constructeurs devront réduire les émissions moyennes de leurs ventes, l’État ne peut pas se permettre d’assouplir durablement la fiscalité. En pratique, cela signifie que même avec une baisse ponctuelle :

  • les seuils continueront d’être abaissés chaque année ;

  • les paliers resteront de plus en plus coûteux ;

  • la part de véhicules thermiques éligibles au malus augmentera mécaniquement.

Ce que les députés ont offert n’est pas un revirement, mais simplement un doucissement temporaire.

Les futures hausses de fiscalité thermique déjà programmées pour 2026-2030

Les années 2026 à 2030 verront l’arrivée d’autres hausses déjà inscrites dans les textes. Les normes d’émissions pour les véhicules utilitaires légers seront renforcées, la TVS continuera de progresser pour les motorisations thermiques, et le malus au poids touchera davantage de modèles. Parallèlement, les avantages accordés aux hybrides non rechargeables disparaîtront, les ZFE se durciront et le carburant deviendra plus coûteux sous l’effet du marché carbone ETS2.

Impact à prévoir sur le parc thermique : VR, LLD, TVS, malus au poids

Les flottes thermiques seront les premières exposées :

  • la valeur des véhicules thermiques poursuivra sa dépréciation, ce qui pèsera mécaniquement sur les loyers LLD et les coûts de restitution ;

  • la TVS thermique augmentera automatiquement selon les émissions ;

  • les modèles lourds subiront un double impact : malus CO₂ plus malus au poids ;

  • les restrictions ZFE excluront progressivement des zones d’activité entières ;

  • les coûts carburant resteront volatils, voire croissants avec ETS2.

Le parc thermique devient donc un actif de plus en plus exposé. Même avec un malus temporairement allégé, la trajectoire fiscale reste clairement orientée à la hausse.

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Impact 2026 : les conséquences immédiates pour les entreprises et leurs flottes

Au-delà de la communication politique, les gestionnaires de flotte doivent anticiper des effets concrets dès 2026.

Retarder les renouvellements : un risque financier majeur

Certaines entreprises envisagent de prolonger leurs véhicules thermiques dans l’espoir de “gagner du temps”. C’est précisément l’inverse qui se produit :

  • les valeurs résiduelles thermiques baissent plus vite que prévu ;

  • les loyers LLD futurs intègrent les hausses programmées ;

  • les coûts de maintenance explosent après 4 ans ;

  • les ZFE rendent certaines zones inaccessibles, obligeant à des contournements coûteux ;

  • et les assurances augmentent sur les véhicules plus anciens.

Le report crée un effet ciseaux : coûts croissants plus restrictions accrues.

Explosion progressive du TCO thermique dès 2026

Dès 2026, plusieurs composantes du TCO des véhicules thermiques vont augmenter simultanément, créant un effet cumulatif difficile à absorber pour les entreprises. Le coût du carburant restera particulièrement instable, sous l’effet conjugué du marché carbone ETS2 et d’une volatilité persistante des cours du pétrole. Cette hausse structurelle viendra s’ajouter à l’augmentation progressive de la TVS, qui suit mécaniquement le durcissement des seuils d’émissions prévu dans les prochaines années.

La maintenance pèsera également plus lourd. Les véhicules conservés trop longtemps vieillissent moins bien, requièrent davantage d’interventions et utilisent des pièces dont les coûts augmentent chaque année. Les loueurs anticipent également l’impact des nouvelles fiscalités sur les valeurs résiduelles. Les loyers LLD intégreront progressivement une part du malus, même si le barème 2026 a été allégé, ce qui entraînera une hausse mécanique des loyers pour les modèles thermiques.

À cela s’ajoute la dégradation accélérée des valeurs résiduelles des modèles thermiques. Plus les seuils réglementaires se resserrent, plus les versions essence et diesel perdent de la valeur en fin de contrat. Pour les directions financières comme pour les gestionnaires de flotte, le diagnostic est clair : le malus CO₂ n’est que la partie émergée de la fiscalité thermique. Tous les indicateurs convergent vers une hausse structurelle du coût d’usage dès 2026 et encore davantage à l’horizon 2027-2030.

Une pression accrue sur les car policies et sur les budgets mobilité

L’ajustement du PLF 2026 va obliger de nombreuses entreprises à revoir leur car policy plus tôt que prévu. Les seuils d’émissions devront être resserrés, certaines catégories, en particulier les SUV thermiques, deviendront plus difficiles à maintenir, et les enveloppes collaborateurs devront être réajustées à cause de la hausse des coûts d’acquisition et d’exploitation.

Pour rester dans les budgets, certaines organisations devront réduire la diversité des modèles, renforcer l’usage de véhicules de pool ou encourager des mobilités alternatives.

Dans ce contexte, la transition vers l’électrique n’est plus seulement un choix environnemental : elle devient un impératif économique. Les véhicules thermiques voient leurs coûts progresser rapidement, alors que l’électrique offre une fiscalité plus stable et une meilleure conformité aux réglementations à venir. Pour les flottes, passer aux véhicules électriques devient donc la stratégie la plus sûre pour protéger les budgets mobilité.

Le vrai signal envoyé aux gestionnaires de flotte : préparer l’après-thermique

Derrière l’allègement voté se cache un message très clair : le thermique est condamné fiscalement, et les entreprises doivent réduire leur exposition.

Sécuriser les coûts avant les prochaines hausses de fiscalité

Les entreprises qui électrifient vite leurs flottes :

  • stabilisent leurs TCO sur 36 à 60 mois ;

  • évitent leurs effets de hausse cumulée sur les thermiques ;

  • sécurisent les VR sur les EV (beaucoup plus stables);

  • améliorent leurs scores RSE sans surcoût.

La fenêtre 2025-2026 est une opportunité.

Réduire l’exposition aux motorisations thermiques et hybrides lourdes

Les modèles thermiques, mais aussi les hybrides non rechargeables et les hybrides lourdes, verront leur fiscalité se durcir.
Il devient stratégique de réduire progressivement :

  • la part essence,

  • la part diesel,

  • la part hybride simple.

L’objectif n’est pas de tout électrifier du jour au lendemain, mais d’éviter d’augmenter le risque financier.

Miser sur des modèles électriques stables, disponibles et bien classés à l’éco-score


En 2025, l’électrique est devenu un marché mature : les prix se stabilisent, les valeurs résiduelles se renforcent, les performances progressent et l’autonomie couvre largement la majorité des usages professionnels. La généralisation du standard CCS simplifie la recharge, ce qui améliore encore la continuité opérationnelle des équipes terrain.

Pour les flottes, dans ce contexte, la transition vers l’électrique n’est plus seulement un choix environnemental : elle devient un impératif économique. Ces véhicules accèdent plus facilement aux aides publiques, affichent un TCO mieux maîtrisé et offrent une conformité durable face aux futures réglementations.

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Comment Beev aide les entreprises à anticiper le malus et optimiser leur TCO

Beev fournit un accompagnement complet pour absorber les hausses futures et optimiser les décisions d’acquisition.

Audit complet TCO : thermique vs électrique (2025–2030)

Beev analyse :

  • le coût réel des thermiques sur 6 ans,
  • le coût total des modèles électriques comparables,
  • les effets combinés malus, TVS, carburant, maintenance, VR,
  • et les prévisions budgétaires selon plusieurs scénarios.

L’objectif : déterminer la trajectoire la plus rentable pour la flotte.

 

Simulation de fiscalité (malus, TVS, bonus, AEV, ZFE)

Chaque entreprise bénéficie d’une projection fiscale précise :

  • impact du malus 2026-2030,
  • évolution de la TVS,
  • bonus écologique entreprise,
  • contraintes ZFE par ville,
  • impact du malus au poids.

Les décisions sont prises sur des bases chiffrées, non sur des suppositions.

Accompagnement car policy : règles, seuils, scoring environnemental

Beev aide à structurer ou réactualiser le car policy :

  • critères CO₂ et seuils de segments,
  • exigences d’autonomie réelle,
  • gestion des usages intensifs,
  • intégration de l’éco-score,
  • allocation budgétaire optimisée.

Un car policy moderne réduit le risque fiscal tout en améliorant la satisfaction des collaborateurs.

Sélection EV adaptées aux usages métiers et optimisation des LLD

Beev propose une sélection multi-marques totalement neutre :

  • commerciaux régionaux,
  • techniciens périurbains,
  • livreurs,
  • pool-cars,
  • multi-agences.

Chaque véhicule est choisi selon l’usage réel, la disponibilité et le coût total.

À retenir : un malus adouci, mais une fiscalité thermique toujours condamnée

Le recul du malus CO₂ en 2026 ne marque pas un changement de stratégie, mais un aménagement ponctuel pour éviter un choc trop brutal.
La trajectoire de fond reste inchangée : la fiscalité thermique continuera d’augmenter au cours des prochaines années.

Les entreprises doivent retenir trois points essentiels :

  • Le malus recule un peu, mais la fiscalité thermique reste vouée à augmenter.

  • Retarder la transition coûte plus cher que l’accélérer.

  • Les entreprises qui agissent en 2025–2026 sécurisent leur TCO et limitent les risques.

Les autres devront absorber les hausses lors de chaque renouvellement, avec un impact budgétaire beaucoup plus lourd.

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Estelle Eustache-Clément

Je partage mes articles avec l’envie de rendre la transition vers l’électrique plus claire, accessible et motivante. Mon objectif : vous accompagner pour comprendre les enjeux, découvrir les solutions et imaginer ensemble un avenir plus durable.

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