Accueil > Électrifiez votre flotte avec Beev > Guide du fleet manager : construire une politique de mobilité durable pour son entreprise
Selon Ipsos, en 2025, près de 84% des entreprises françaises s’engagent dans une transition énergétique de leur parc automobile, conscientes qu’une mobilité plus durable n’est plus une simple tendance, mais une nécessité stratégique et réglementaire. En effet, l’instauration de quotas obligatoires et des dispositifs fiscaux incitatifs, comme le malus écologique ou la nouvelle taxe annuelle pour les flottes non vertes, bousculent les modèles traditionnels.
Les enjeux sont considérables : optimiser le coût total de possession (TCO), assurer la conformité réglementaire, renforcer son attractivité employeur, mais aussi contribuer activement à la transition écologique de l’entreprise.
Face à ces défis, le rôle du fleet manager se réinvente. Il ne s’agit plus seulement de gérer des véhicules, mais bien de piloter une politique de mobilité globale, agile et responsable.
Au-delà du véhicule, la montée en puissance de la mobilité douce (vélos, trottinettes, transports en commun, covoiturage) s’impose également comme un levier de performance économique et RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). À ce propos, une étude révèle que 74% des actifs continuent d’utiliser la voiture individuelle pour les trajets domicile-travail, soit environ 18,1 millions de personnes, mais que le report modal progresse rapidement, entraînant une réduction sensible de l’empreinte carbone des entreprises.
Dans cet article, nous explorerons ensemble les étapes clés pour bâtir une politique de mobilité durable ambitieuse et pragmatique, les leviers à activer, les obligations légales à anticiper, ainsi que des conseils issus d’entreprises déjà engagées dans la transition.
Le secteur des transports demeure le premier émetteur de gaz à effet de serre en France. En 2018, l’empreinte carbone liée au transport des personnes s’élevait à près de 2,9 tonnes CO₂ par personne, alors que la moyenne annuelle par individu en France est estimée à 9,2 tonnes de CO₂.
Pour les entreprises disposant d’une flotte, l’enjeu est donc majeur : chaque véhicule thermique en circulation pèse significativement sur le bilan carbone global.
Ainsi, mettre en place une démarche de mobilité durable permet de réduire cette empreinte, d’améliorer la qualité de l’air, et de répondre à la pression sociale croissante autour des sujets RSE.
De plus, intégrer la mobilité durable dans la stratégie de flotte, c’est aussi penser efficacité et économies. En moyenne, chaque ménage français consacre 5 000 € par an à l’utilisation d’une voiture, représentant 10 à 12% de son budget. Pour une entreprise, aux coûts directs (carburant, achat, entretien) s’ajoutent de nombreux coûts indirects : taxes, impôts, charges sociales, parking… mais aussi le coût caché de l’absentéisme lié aux accidents de trajet.
En parallèle, la transition vers une mobilité plus responsable réduit la dépendance aux énergies fossiles (souvent soumises à des hausses de prix imprévisibles) et les coûts d’usage à long terme : une flotte électrifiée génère d’importantes économies sur le carburant et la maintenance.
Côté réglementation, depuis le 1er janvier 2024, la législation française impose aux entreprises de plus de 100 véhicules de composer au moins 20% de leurs renouvellements avec des véhicules à faibles ou très faibles émissions. Cette obligation passera à 70% dès 2030. Les sociétés qui ne respectent pas ces quotas sont exposées à des taxes annuelles incitatives et à un renforcement des dispositifs de reporting environnemental.
En parallèle, cette même loi d’orientation des mobilités (LOM) impose désormais à toutes les entreprises de plus de 50 salariés sur un même site l’intégration, lors des négociations annuelles obligatoires, de mesures concrètes pour améliorer et verdir la mobilité domicile-travail. Nous verrons tout cela plus en détail au fil de ce guide.
En 2025, la mobilité durable s’impose comme un moteur de transformation profonde.
Les dispositifs comme le forfait mobilité durable (FMD), adopté par 65% des grandes entreprises et proposant jusqu’à 900 € par salarié/an en 2025, permettent à la fois une réduction moyenne de 3,2 tonnes de CO₂ par collaborateur chaque année mais aussi un avantage fiscal non négligeable sur le budget de mobilité. Mais surtout, ils apportent une souplesse nouvelle dans la gestion de la flotte : grâce à des solutions digitalisées et personnalisables, les gestionnaires adaptent le budget de mobilité aux besoins réels, optimisant ainsi chaque investissement transport. Ce FMD sera expliqué plus amplement au fil de cet article.
Cette flexibilité, conjuguée à l’essor de solutions alternatives (vélos, covoiturage, véhicules électriques…), permet de maîtriser les coûts d’exploitation. À titre d’exemple, une entreprise moyenne, en réduisant de 10% ses déplacements, peut économiser près de 100 000 € par an sur ses frais de mobilité, alors que ce poste représente le 2e plus important après la masse salariale.
Une stratégie de mobilité durable favorise aussi l’attractivité de l’entreprise. En effet, plus de 8 talents sur 10 privilégient aujourd’hui les employeurs engagés dans des actions responsables, et la mobilité verte devient un critère différenciant lors du recrutement. En d’autres termes, en améliorant la qualité de vie via la réduction du stress routier, l’entreprise fidélise ses collaborateurs et limite l’absentéisme lié aux trajets domicile-travail.
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La mobilité durable désigne l’ensemble des solutions et stratégies permettant de concilier les déplacements professionnels, la diminution des impacts environnementaux et le bien-être des collaborateurs. Elle s’appuie en priorité sur deux grands piliers :
Le secteur des transports représente à lui seul environ 30% des émissions totales de gaz à effet de serre (GES) en France. L’enjeu est donc stratégique pour les entreprises : chaque véhicule thermique d’entreprise, chaque trajet motorisé contribue à accroître l’empreinte carbone collective.
L’Union européenne impose d’ailleurs une réduction de 15% des émissions de CO₂ des véhicules utilitaires lourds neufs d’ici à fin 2025 (comparé à 2019). En France, la Stratégie nationale bas carbone ambitionne une baisse de 28% des émissions liées au transport d’ici 2030, ce qui impose aux gestionnaires de flotte une transformation rapide de leurs pratiques.
Ainsi, pour le fleet manager, ce mouvement est l’occasion de se positionner comme un acteur responsable et précurseur, tout en conciliant performance opérationnelle et stratégie RSE : chaque décision sur la composition de la flotte, la formation des conducteurs ou le choix des outils numériques devient un pas de plus vers une mobilité d’avenir.
La mobilité durable ne se limite pas à choisir un carburant plus vert : elle repose sur la promotion active de modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle. Pour le gestionnaire de flotte, ces solutions représentent autant d’opportunités de dynamiser son organisation, de maîtriser ses coûts et de répondre aux grands défis environnementaux.
Dans un premier temps, les transports en commun (bus, tramway, métro ou train) constituent souvent la solution privilégiée en zone urbaine ou périurbaine. En 2025, 41% des Français utilisent régulièrement ces modes pour leurs déplacements domicile-travail, même si le taux reste inférieur à la moyenne européenne (58%). Pour l’entreprise, encourager cette pratique permet de réduire :
À noter que le recours aux transports collectifs est également facilité par les salariés grâce à des abonnements partiellement ou totalement pris en charge par l’employeur, étant un avantage social mis en avant pour renforcer la marque employeur.
Dans un second temps, la marche et le vélo sont parmi les moyens les plus vertueux. En 2025, 32% des Français utilisent un vélo de façon hebdomadaire, et près de la moitié (57%) possèdent un vélo, classique ou électrique.
Pour les trajets de moins de 5 km, ces modes sont imbattables : inexistence d’émissions, amélioration de la qualité de vie au travail et réduction de l’absentéisme grâce aux bienfaits sur la santé. De nombreuses entreprises investissent désormais dans des flottes de vélos de fonction, majoritairement électriques, et installent des abris sécurisés ou des bornes de recharge.
💡Le saviez-vous ? La marche reste le mode de déplacement le plus universel : 91% des Français la pratiquent régulièrement, et elle s’avère idéale pour relier un lieu de travail à une gare ou à un arrêt de transport en commun.
Pour finir, le covoiturage se développe avec le soutien de plateformes dédiées et d’incitations publiques. Bien que 13% des Français seulement l’utilisent en 2025, les pouvoirs publics visent 3 millions de trajets quotidiens d’ici 2027 contre 900 000 aujourd’hui.
En effet, le covoiturage permet de :
Il ouvre aussi la voie à de nouvelles formes de solidarité et d’entraide au sein des entreprises et entre salariés de différentes sociétés d’une même zone économique.
Ainsi, mettre en avant les mobilités alternatives, c’est maximiser l’impact environnemental positif tout en apportant des gains économiques directs :
Comme expliqué précédemment, la loi d’Orientation des Mobilités (LOM) a accéléré le renouvellement du parc automobile en entreprise : chaque renouvellement de flotte dans les grandes entreprises doit comporter une part croissante de véhicules à faibles émissions.
Le seuil légal sera relevé à 40 % en 2027 (contre 20% aujourd’hui), avec un renforcement des sanctions financières en cas de non-respect : exclusion des marchés publics et amendes pouvant atteindre 1 % du chiffre d’affaires pour les sociétés ne respectant pas les objectifs de « verdissement » de leurs flottes.
À noter également : Depuis mars 2025, seuls les véhicules électriques ou à hydrogène sont pris en compte dans les quotas légaux, les hybrides rechargeables étant désormais exclus du calcul officiel de la flotte verte.
Cette stratégie de renouvellement trouve un écho concret dans les chiffres du marché : en 2025, la part des véhicules électriques et hybrides atteint respectivement 20 % et 40 % des immatriculations dans les flottes neuves, pour une part restante de 40 % réservée aux moteurs thermiques. Plus globalement, 21,8 % des achats par les entreprises concernent aujourd’hui des véhicules électriques ou hybrides rechargeables, et déjà 1 entreprise sur 3 a atteint les seuils de conformité prévus par la LOM.
Le parc français totalise désormais près de 1,3 million de véhicules électriques (et 2 millions électriques/hybrides), soit 2 à 3 % du parc national, mais cette dynamique s’accélère d’année en année.
Naturellement, la politique de mobilité durable s’inscrit au cœur de la RSE. Elle répond à trois enjeux majeurs :
À ce propos, les sociétés qui intègrent la mobilité durable à leur stratégie RSE sont mieux armées pour relever les défis environnementaux, améliorer leur attractivité et bénéficier d’un positionnement différenciant auprès des clients comme des talents.
Parallèlement, la maîtrise du coût total de détention (TCO) devient incontournable dans ce contexte. Pour rappel, le TCO prend en compte :
Grâce à la transition vers des voitures plus propres et à l’optimisation des usages, il est possible de diminuer la facture globale tout en atteignant des objectifs de performance, de conformité et de responsabilité.
En somme, comprendre et appliquer les fondements d’une mobilité durable, c’est donner au gestionnaire de flotte les moyens d’agir concrètement pour l’avenir de son entreprise et de ses collaborateurs. Cette démarche, loin d’être contraignante, s’avère être un véritable levier d’innovation et de création de valeur durable.
La première étape clé pour bâtir une politique de mobilité durable performante est la réalisation d’un diagnostic mobilité. Cette phase consiste à prendre une « photographie » fidèle et précise des habitudes et contraintes de déplacement au sein de votre entreprise, condition indispensable pour construire des actions pertinentes, adaptées à vos réalités terrain et à vos objectifs RSE.
→ Collecter des données structurées et comportementales
Le diagnostic s’articule autour de deux axes majeurs :
→ Analyser l’accessibilité et les flux
L’étude de l’accessibilité consiste à évaluer toutes les options de mobilité autour du site (lignes de bus, gares, pistes cyclables, trottoirs sécurisés, etc.) et les éventuels obstacles rencontrés :
En parallèle, analyser les flux domicile-travail et professionnels intervient pour détailler les distances, temps de parcours, regroupements géographiques, taux d’utilisation des différents modes de transport et profils d’employés nécessitant une attention spécifique (personnes isolées, horaires atypiques…).
Par exemple, une entreprise découvrira souvent que plus de 50% de ses collaborateurs habitent à moins de 30 minutes à vélo ou via transports en commun, mais continuent à prendre la voiture par manque d’information ou d’alternatives visibles.
→ Favoriser l’échange et le dialogue interne
Construire ce diagnostic est aussi un acte collectif : impliquer les représentants du personnel, référents mobilité, ressources humaines, et pourquoi pas les parties prenantes externes (syndicats de transport, collectivités).
Ce travail collaboratif garantit une meilleure lecture des besoins réels et favorise l’adhésion future au plan de mobilité.
→ Cibler le report modal et la réduction des impacts
Au terme de ce travail, l’entreprise dispose :
Cette démarche, loin d’être théorique, s’est imposée comme la norme : selon l’ADEME, 53% des entreprises qui ont engagé un diagnostic mobilité arrivent à réduire leurs émissions de CO₂ liées aux déplacements de plus de 12% en 3 ans, tout en améliorant la QVT et en rationalisant les dépenses.
Après avoir collecté et analysé les données sur les pratiques de mobilité de l’entreprise, l’étape suivante est capitale : identifier avec précision les points d’amélioration et les enjeux propres à votre structure. Ce travail permet au gestionnaire de flotte d’adapter sa politique de mobilité durable à la réalité du terrain et de maximiser la performance globale tout en répondant aux attentes des collaborateurs.
En effet, le diagnostic mobilité révèle souvent des axes de progrès insoupçonnés. Parmi les plus fréquents on retrouve :
Naturellement, les problématiques à relever varient selon la taille de la flotte, la typologie des activités, l’implantation géographique et le profil des équipes.
Après le diagnostic mobilité, la prochaine étape essentielle consiste à définir des objectifs clairs, motivants et surtout atteignables. Pour garantir l’efficacité et la cohérence de la démarche, il est recommandé d’adopter la méthode SMART : Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporels.
En effet, la méthode SMART permet au fleet manager de passer d’intentions générales ( soit ici « réduire les émissions ») à des ambitions concrètes, pilotables et partagées. Cela favorise l’adhésion des équipes, responsabilise chaque acteur et facilite le suivi des progrès à chaque étape du déploiement.
Voici quelques exemples d’objectifs SMART pour une mobilité durable :
→ Réduction des émissions de CO₂ :
→ Maîtrise des coûts (TCO) :
→ Satisfaction des collaborateurs :
Pour ce faire, voici quelques indicateurs opérationnels à suivre :
En 2025, la législation impose de nouvelles exigences ambitieuses et évolutives qui encadrent la transformation des déplacements professionnels.
Comme énoncé précédemment, depuis la loi LOM de 2019, renforcée par la loi Climat et Résilience, les flottes d’entreprise sont soumises à des quotas croissants de véhicules à faibles émissions .
Pour rappel, 20% du parc renouvelé doit être à faibles ou très faibles émissions depuis le 1er janvier 2024 pour les entreprises disposant de plus de 100 véhicules légers (<3,5t). Ce quota passera à 40% en 2027, puis 70% en 2030, selon le code de l’environnement.
À noter : l’obligation touche les entreprises de plus de 50 salariés possédant une flotte de plus de 100 véhicules.
Voici quelques autres points majeurs à considérer :
Néanmoins, le contexte évolue rapidement et il est nécessaire de s’y préparer rigoureusement. En effet, plusieurs projets de lois visant à abaisser les seuils (par exemple à 10 véhicules) ou à imposer des quotas plus stricts ont été discutés en 2024 et pourraient revenir dans le débat politique à moyen terme.
De surcroît, la fiscalité écologique se durcit au fil des années. Nous pouvons citer par exemple le malus écologique, la restriction sur les véhicules thermiques…
En parallèle, de nouvelles mesures incitent à structurer la politique de mobilité autour des critères RSE et de la conformité ESG : par exemple, la directive CSRD impose une publication transparente de l’empreinte carbone de la flotte depuis début 2025 pour de nombreuses entreprises.
Ainsi, voici quelques bonnes pratiques pour les fleet managers :
Pour le gestionnaire de flotte d’aujourd’hui, l’élaboration du plan d’action énergétique s’impose comme l’étape-clé vers une mobilité professionnelle alignée avec les attentes réglementaires, les impératifs RSE et le pilotage des coûts.
En 2025, le choix du mix énergétique ne laisse plus de place aux véhicules thermiques : la transition vers l’électrique est désormais la voie stratégique, tant pour la conformité que pour la compétitivité de l’entreprise.
Mais pourquoi opter pour une flotte 100 % électrique, au-delà des obligations réglementaires ?
Pour constituer un plan d’action pragmatique et efficace, tenez compte des éléments suivants :
Le développement des services partagés et de la mobilité douce représente aujourd’hui un levier incontournable pour le fleet manager souhaitant conjuguer performance économique, attractivité RH et responsabilité environnementale. Ces solutions innovantes permettent de transformer durablement les modes de déplacement dans l’entreprise, tout en optimisant l’utilisation des ressources existantes.
Ceci étant dit, la mobilité partagée englobe divers dispositifs qui permettent aux entreprises de rationaliser leur flotte tout en répondant aux besoins variés des collaborateurs :
De plus, les technologies embarquées (badges RFID pour l’accès sans clé, plateformes de gestion, télématique temps réel) facilitent grandement l’organisation du partage, le suivi d’utilisation et la génération de reportings précis pour piloter sa politique de mobilité.
Important à savoir : Seuls 8% des trajets domicile-travail s’effectuent à pied ou à vélo, alors même que plus de 60% des salariés utilisent encore leur voiture sur des distances inférieures à 5 km. Le potentiel est donc considérable.
S’appuyer sur les dispositifs incitatifs existants pour la mobilité durable est essentiel. À la clé : des outils concrets pour accélérer la transition, optimiser les coûts et répondre aux attentes sociétales.
Comme brièvement cité précédemment, le Forfait Mobilités Durables (FMD) est le principal outil fiscal et social pour encourager les déplacements domicile-travail via des modes écoresponsables :
En 2025, le plafond d’exonération fiscale est fixé à 600 €/an, et peut aller jusqu’à 900 € en cas de cumul avec la prise en charge de 50 % des abonnements aux transports publics. L’allocation est versée à tous les salariés éligibles de façon équitable.
Cette mise en œuvre relève d’une décision unilatérale de l’employeur, ou d’un accord collectif avec consultation du CSE. Depuis 2025, il est même possible d’en bénéficier en cas de covoiturage « familial », et de l’utiliser sous forme de titres-mobilité pour une gestion simplifiée.
À noter : Moins de 30 % des entreprises du privé avaient déployé ce forfait fin 2023, mais la dynamique accélère sous l’impulsion des obligations RSE.
De plus, nous avons le crédit mobilité (alternative ou complément au FMD) qui offre à un salarié la possibilité de renoncer à une voiture de fonction contre le versement d’une allocation dédiée à la mobilité durable. Cette enveloppe, dont le montant peut varier selon la politique RSE de l’entreprise, favorise une adaptation individuelle et un basculement maîtrisé vers des modes moins polluants.
En plus de tout cela, face à la nécessité d’accélérer l’électrification des flottes, plusieurs mesures incitatives retiennent l’attention des gestionnaires :
Mais ce n’est pas tout : le télétravail est désormais reconnu comme un pilier d’une politique de mobilité durable : moins de déplacements, baisse du stress, réduction de l’empreinte carbone.
En effet, instaurer 2 jours de télétravail par semaine peut faire baisser de 30 à 40 % les trajets individuels, allégeant la charge carbone globale et améliorant l’équilibre vie pro/vie perso.
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Dans la réussite d’une politique de mobilité durable, la mobilisation des parties prenantes internes est un levier décisif. Elle offre au gestionnaire de flotte non seulement des relais d’influence, mais aussi des alliés pour piloter ce changement stratégique sur la durée.
Dans un premier temps, l’implication du comité de direction garantit la légitimité du projet. Leur engagement public, à travers des messages, le soutien aux investissements (véhicules électriques, bornes de recharge) ou encore la fixation d’objectifs (taux d’électrification, report modal), donne un cap clair et suscite l’adhésion de tous. Le leadership de la direction facilite également la répartition des budgets nécessaires et l’arbitrage lors d’éventuels freins opérationnels ou financiers.
Dans un second temps, véritables accompagnateurs du changement, les RH jouent un rôle clé à chaque étape :
Dans un troisième temps, associer les salariés via des enquêtes, ateliers participatifs, ou la Semaine Européenne de la Mobilité favorise leur implication et révèle des freins ou idées inattendues, essentielles à l’adhésion du plus grand nombre.
Recourir à des outils de communication interne dynamiques (newsletters, vidéos, webinaires, défis mobilité) impulse une dynamique conviviale et fédératrice, propice au changement durable.
La réussite du déploiement d’une politique de mobilité durable repose sur l’accompagnement humain et la pédagogie. Pour le fleet manager, investir dans la formation, la sensibilisation et l’accompagnement au changement, c’est sécuriser l’adhésion, limiter les freins et transformer la mobilité en avantage compétitif.
→ Formation : accélérer la prise en main, rassurer sur l’innovation
→ Sensibilisation : créer l’engagement collectif et individuel
→ Accompagnement au changement : du sur-mesure pour chaque collaborateur
Pour évaluer l’impact réel des actions menées, il est essentiel de s’appuyer sur des KPIs pertinents et régulièrement actualisés :
Pour ce faire, la digitalisation facilite grandement le pilotage :
En bref, articuler pilotage, valorisation et suivi dans la gestion de flotte permet non seulement de satisfaire aux obligations RSE, mais aussi de se doter d’un avantage concurrentiel durable et reconnu, tout en optimisant votre parc sur le long terme.
Adopter une politique de mobilité durable est un formidable levier de transformation interne, mais c’est aussi une opportunité de valorisation externe, renforçant la réputation et l’attractivité de l’entreprise. Se distinguer par des labels et certifications reconnus, ainsi que par une communication transparente sur ses engagements, contribue à crédibiliser la démarche auprès de ses clients, partenaires, candidats et collaborateurs.
Voici donc quelques labels et certifications incontournables :
Cependant, la labellisation et la certification ne sont pas que des trophées : elles jalonnent le processus de progrès et incitent à l’amélioration continue. Elles structurent le reporting, facilitent le dialogue avec les parties prenantes, et permettent à l’entreprise de se positionner comme un acteur moteur de la transition écologique.
Exemple concret : Beev est devenue fin 2024 une entreprise B Corp, symbole d’un engagement approfondi et vérifié pour un impact social et environnemental positif.
Naturellement, s’engager dans la mobilité durable ne s’arrête pas à l’obtention d’un label : il s’agit de s’inscrire dans une dynamique de progrès, de renouveler régulièrement ses certifications et de communiquer sur des objectifs atteints et à venir, par le biais d’une communication régulière avec transparence et d’une valorisation auprès des clients et des partenaires.
Humaniser la mobilité durable en entreprise, c’est s’inspirer de retours d’expérience de gestionnaires de flotte qui l’ont fait, en allant au-delà du discours pour mesurer l’impact réel de leurs initiatives.
En mettant en place une plateforme interne dédiée au covoiturage, Microsoft a permis à ses salariés de partager facilement leurs trajets domicile-travail. Résultat : 25% de réduction des émissions liées aux déplacements professionnels dès la première année. Ce succès repose sur des incitations financières, l’intégration au parking d’entreprise, et un suivi régulier de la performance environnementale. L’économie réalisée sur les indemnités kilométriques a permis de réinvestir dans de nouvelles démarches RSE.
Face à la hausse du carburant et aux réglementations, Boulanger a opéré une transformation rapide de sa flotte : 60% de ses véhicules thermiques remplacés par des électriques en deux ans. La performance est là : 30% d’économies sur l’entretien et le carburant, en profitant du bonus écologique et du programme Advenir pour l’infrastructure de recharge. Le gain n’est pas qu’économique, il est aussi environnemental avec une réduction massive de l’empreinte carbone.
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Une entreprise de taille intermédiaire (100 véhicules effectuant 25 000km/an chacun) a misé sur l’intégration de véhicules électriques (40% de la flotte) et la formation à l’éco-conduite. En 18 mois, elle a divisé par deux ses coûts de carburant : de 270 000€ à 135 000€/an. De plus, l’entreprise a tiré parti des aides publiques pour accélérer la transition
Construire une politique de mobilité durable n’est pas un simple projet ponctuel, mais un processus structuré et évolutif, dans lequel le gestionnaire de flotte joue un rôle central. En alliant diagnostic rigoureux, objectifs clairs, solutions adaptées et suivi régulier, il est possible d’initier une transformation concrète, mesurable et alignée avec les enjeux d’aujourd’hui.
Que vous soyez au début du processus ou déjà engagé dans la transition, chaque action compte : électrification de la flotte, mobilité partagée, pilotage intelligent, implication des collaborateurs…
Pour ce faire, construire une politique de mobilité durable réclame des outils puissants et adaptés pour accompagner efficacement le gestionnaire de flotte dans chacune des étapes de cette transition complexe. C’est ici que l’outil Fleet Manager de Beev entre en scène comme la solution incontournable.
Conçu spécifiquement pour répondre aux besoins des gestionnaires de flotte, Beev simplifie la gestion quotidienne en offrant une visibilité complète sur les véhicules, les contrats leasing, l’électrification progressive de la flotte ainsi que sur les bornes de recharge. Grâce à une interface intuitive et une centralisation des données clés, il permet de piloter en temps réel la performance économique et écologique de la flotte tout en réduisant les coûts et l’empreinte carbone.
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Ressources sur la fiscalité de la mobilité électrique
Critères | Beev Fleet Manager | Autres solutions du marché |
---|---|---|
Coût d’accès | 100% gratuit, sans frais cachés | Payant, généralement par abonnement mensuel ou annuel, avec des coûts additionnels pour certaines options |
Gestion de la flotte | Gestion centralisée des véhicules, conducteurs et bornes de recharge, adaptée à toutes tailles d’entreprises | Gestion centralisée, souvent adaptée aux grandes flottes, parfois moins intuitive pour les petites structures |
Transition énergétique | Accompagnement personnalisé vers l’électrification, suivi des émissions de CO₂, calcul du TCO pour VE | Prise en charge des véhicules électriques variable, souvent pensée pour des flottes thermiques ou mixtes |
Fonctionnalités principales | Suivi en temps réel, calendrier d’événements, centralisation des documents, rapports personnalisés, optimisation des coûts et du TCO | Suivi GPS, gestion des dépenses, maintenance, alertes personnalisables, reporting avancé selon les solutions |
Simplicité d’utilisation | Plateforme intuitive, accès SaaS depuis ordinateur ou mobile, installation rapide | Interfaces parfois complexes, nécessitant une formation ou une intégration plus poussée |
Accompagnement | Support expert pour l’acquisition de VE, l’installation de bornes, la gestion documentaire et la transition énergétique | Support variable selon les éditeurs, accompagnement souvent limité à la prise en main technique |
Adaptabilité | Convient aux TPE, PME, ETI et grands groupes, évolutif sans surcoût | Solutions souvent modulaires, adaptées principalement aux moyennes et grandes entreprises |
Beev Fleet Manager se distingue par sa gratuité, sa simplicité d’utilisation et son accompagnement dédié à la transition énergétique, tout en proposant des fonctionnalités avancées de gestion et d’optimisation du TCO pour tous types de flottes.
Les autres solutions du marché offrent des outils puissants et modulaires, mais impliquent généralement des coûts d’accès, une complexité d’intégration plus importante et une spécialisation moins marquée pour l’électrification des flottes
Une question sur l'électrification de flottes ?
L’électrification permet de réduire les coûts d’usage (recharge, entretien), de répondre aux exigences réglementaires (loi LOM, ZFE) et d’améliorer l’image RSE de l’entreprise. Les véhicules électriques offrent également un confort accru pour les conducteurs.
Depuis le 1er janvier 2025, les entreprises de plus de 50 salariés avec une flotte de plus de 100 véhicules doivent intégrer au moins 20 % de véhicules à faibles émissions lors du renouvellement annuel. Ce quota passera à 40 % en 2027 et 70 % en 2030. Des sanctions financières sont prévues en cas de non-respect.
Les entreprises peuvent bénéficier de subventions comme le dispositif « Tremplin pour la transition écologique » de l’ADEME, qui finance études, diagnostics et investissements liés à la mobilité durable.
Beev propose un audit personnalisé de votre flotte, identifie les besoins en véhicules et en infrastructures de recharge, et offre une plateforme gratuite pour gérer votre flotte électrique, suivre les coûts en temps réel et surveiller les émissions de CO₂.
Les véhicules électriques coûtent environ quatre fois moins cher à recharger que les véhicules thermiques et nécessitent moins d’entretien. De plus, ils permettent de réaliser des économies grâce aux aides financières disponibles.
Il est recommandé d’utiliser des outils de gestion comme la plateforme Beev, qui permet de visualiser les données clés des véhicules, de suivre l’état des bornes de recharge et d’optimiser la performance énergétique de la flotte.
Chaque vendredi, recevez l’essentiel : actualités, fiscalité, conseils pratiques et outils pour gérer votre flotte auto en toute simplicité.