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Voitures électriques : 63 % moins de pollution

Pollution atmosphérique

Point sur la pollution des véhicules électriques.

Alors que nos gouvernements ont annoncé l’interdiction des véhicules thermiques d’ici 20 ans, de nombreux constructeurs automobiles électrifient leurs gammes de véhicules ou construisent de nouveaux modèles 100% électriques. Ces nouvelles lois vont changer totalement le paysage automobile européen.

Les citadines notamment et leur électrification vont donner un coup de boost au secteur – en difficulté ces dernières années. Mais on trouve aujourd’hui beaucoup de contenu très virulent sur la voiture électrique.

Table des matières

À quoi ressemblerait le monde avec des véhicules électriques ?

Pollution & voiture : quelle est lien entre le secteur des transports et la pollution ? À quoi ressemblerait un monde avec 100% de voitures électriques ?  Qu’est-ce que le confinement dû au coronavirus nous apprend sur la pollution dans les grandes villes ? C’est à toutes ces questions que nous allons répondre dans cet article.

L’arrêt brutal de l’industrie et du secteur des transports a fait baisser le niveau de dioxyde d’azote et nous a accidentellement donné un aperçu d’un monde plus éco-responsable. Des experts ont même déclaré que ce changement soudain représentait « la plus grande expérience jamais réalisée » en termes de réduction des émissions industrielles. 

L’Agence spatiale européenne (EESA), via son satellite Copernicus Sentinel-5P a mesuré les taux de dioxyde d’azote  et les résultats sont clairs : le confinement a permis une très forte baisse des concentrations de dioxyde d’azote dans les plus grandes villes du monde.

Pollution & voiture : état des lieux

Pourquoi la voiture pollue ?

Le secteur des transport en général a deux principales conséquences environnementales : la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre. À ces deux nuisances s’ajoutent la pollution sonore qui a aussi un impact sur la santé des personnes. Depuis 40 ans, le nombre de voiture a été multiplié par 8 ce qui implique encore plus d’émissions de CO2.

Le lien entre pollution et voiture a été établi il y a longtemps. Les constructeurs ont déjà beaucoup réduit les émissions de gaz polluants de leurs nouveaux modèles mais il reste encore un long chemin à parcourir. Comment ? En améliorant les pots d’échappement et les moteurs. 

Pour être plus précis, les constructeurs ont amélioré la combustion. Un moteur à essence par exemple fonctionne en brûlant un mélange d’air et d’essence. Sur les anciens moteurs, ce mélange est effectué dans un carburateur. Ensuite il est inspiré dans la chambre de combustion, comprimé, puis le mélange s’enflamme, produit des gazs ce qui permet à la voiture de fonctionner. Les anciens modèles étaient trop gourmands en essence ce qui avait pour conséquence un rejet plus important de gaz toxiques.

Sur les nouveaux moteurs, il n’y a plus de carburateur : des capteurs vont estimer la quantité d’essence nécessaire à la combustion et de ce fait le moteur utilise moins d’essence et donc moins de gazs toxiques.

Au niveau national, la pollution d’une voiture n’arrive qu’après l’industrie c’est à dire en combinant les zones urbaines et rurales. Mais en ville, les données ne sont pas les mêmes ; c’est la voiture dans ce cas est responsable d’une grande partie de la pollution (environ 25% de la pollution de l’air par exemple). C’est encore pire au niveau de la pollution aux particules fines (ou PM2,5) où la voiture représente 51% de la pollution. Cette pollution n’est pas sans conséquences : des études ont montré que la pollution causait 48 000 morts en France soit l’équivalent d’une ville telle que Valenciennes ou 10 fois plus que les accidents de la route. 

 

En se basant sur les émissions de CO2 des 12 principaux constructeurs automobiles de la planète pour l’année 2018, Greenpeace a calculé les gaz à effets de serre émis lors de leur fabrication de leur utilisation et leur recyclage. 

L’ONG a par exemple déduit que l’empreinte carbone de Volkswagen était de 582 millions de tonnes de CO2 ce qui dépasse les émissions carbone d’un pays comme l’Allemagne…

Préserver une économie mourante

De nombreux journalistes tirent la sonnette d’alarme concernant ces fausses informations qui circulent.

Comme l’explique très bien Forbes, le plus grand mensonge qui circule est le suivant : les véhicules électriques polluent plus que les véhicules thermiques. C’est faux. Toutes les études menées à ce sujet prouvent le contraire : le véhicule électrique est gagnant à chaque fois. Au niveau prix ? Encore faux. Le véhicule électrique coûte bien moins cher.

 

De nombreuses personnes parlent d’un faux problème. Selon eux, nous devrions d’abord nous attaquer au secteur le plus polluant à savoir l’industrie. C’est faux pour deux raisons :

  • Les voitures et le transport en général c’est ⅓ des émissions de CO2 : c’est donc un secteur à réformer au plus vite
  • La pollution des véhicules est celle qui nous touche le plus : nous vivons pour la plupart dans des espaces où la voiture circule librement et ces émissions nous impactent directement. Il n’y a qu’à voir certaines villes d’Asie pour se rendre compte du degré de pollution que peut produire l’accumulation de véhicules thermiques.

L’idée de cet article n’est pas de glorifier l’image de la voiture électrique : il reste des points à améliorer. Mais, ce secteur étant naissant et ayant déjà progressé exponentiellement en terme de technologie, il est certain que tous les points à améliorer le seront dans un futur -très- proche.

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Pollution & voiture électrique : Des informations fausses qui circulent sur le net

Prenons un exemple.

 

Comme l’a bien fait remarquer l’internaute Marc dans un forum sur le thème de la voiture électrique, si nous effectuons une recherche inversée, on tombe sur le propriétaire de ce nom de domaine.

Préjugés Voiture électrique

Qui est donc ce “SDT Aquiweb sarl” ? Nous recherchons sur Google et voici le résultat.

pollution voiture électrique Aquiweb
Pollution voiture électrique : Aquiweb

Nous avons tenté de joindre l’entreprise mais le numéro affiché est non attribué sans surprise.

Comment des amateurs de voitures anciennes et de collection peuvent être neutres par rapport à voiture électrique ? Ils ne peuvent malheureusement pas l’être.

 

Deuxième exemple.

Voici la une du magazine “Transition énergies” qui détruit l’image du véhicule électrique. En faisant la même recherche inversée, nous tombons sur les coordonnées du propriétaire du site.

pollution-voiture-électrique-beev-préjugés-voiture-electrique

Green Axxe est donc le propriétaire de ce nom de domaine. Et là, surprise en allant sur le site internet. Bien qu’étant une entreprise investie dans la transition énergétique, celle-ci est … pro-hydrogène.

Mieux s’informer : le devoir de chacun

Comment traiter les informations dans un contexte de fake news ? Il est évident qu’il faille bien choisir ses sources. Bien filtrer ses sources est une étape fondamentale dans la recherche d’informations en particulier sur le thème de la voiture électrique mais sur tous les sujets en général.

 

Les sites du gouvernement et les associations de consommateurs sont de bonnes sources d’informations. Voici certains sites fiables que vous pouvez consulter dès maintenant.

 

Intéressons nous maintenant aux idées reçues.

Les voitures électriques sont plus abordables sur le long terme

Les voitures électriques coûtent plus cher qu’un équivalent thermique. C’est une vérité. Mais, avec les nombreuses aides disponibles – par exemple le bonus écologique et les aides régionales – il est facile de réduire ce prix et de s’en sortir avec la même facture pour un véhicule plus cher en théorie.

Les aides disponibles sont nombreuses et certaines sont très généreuses. Avec le bonus écologique et la prime à la conversion, il vous est déjà possible d’économiser presque 11 000€ sur votre future voiture électrique. Selon votre région aussi, vous pouvez ou non être éligible à une aide régionale qui pourrait vous donner un coup de pouce supplémentaire.

Le Bonus écologique

BONUS-ECOLOGIQUE-2020

Prime à la conversion

Ménage imposable Ménage non imposable
Achat d’une voiture électrique ou hybride rechargeable neuve 2 500 € 5 000 €
Achat d’une voiture électrique ou hybride rechargeable d’occasion 0 € 5 000 €

➡️ LIRE AUSSI – Les aides régionales pour les voitures électriques

Prenons un exemple : une Peugeot e-208 Like à 34 000 €

Prix Bonus écologique Prime à la conversion Prix de revient
Peugeot e-208 34 000 € 5 000 € 1 500 € 27 500 €

Si en plus, vous avez la chance d’habiter dans une région qui offre des aides à l’acquisition d’un véhicule électrique, vous pourriez faire davantage d’économies. Par exemple, si vous habitez dans les Bouches-du-Rhône, vous avez droit à 5 000€ supplémentaires pour l’acquisition d’un véhicule électrique.

Prix Bonus écologique Prime à la conversion Aides Bouches-du-Rhône (13) Prix de revient
Peugeot e-208 34 000 € 5 000 € 1 500 € 5 000 € 22 500 €

Au-delà du prix d’achat, la voiture électrique représente de nombreux avantages pour son conducteur.

 

À titre de comparaison, la Peugeot 208 Active 1.2 L PureTech est affichée à 22 300€.
Même sans les aides régionales, la e-208 est 1 300€ plus chère que son homologue thermique. La e-208 apportera toute sa valeur ajoutée dans le temps en économie à l’usage (carburant et entretien).

Carburant

C’est là où la voiture fait toute la différence. Pour 100 kms parcourus, vous payez en moyenne 2€/plein. Pour 13 000 kms parcourus / an, votre facture sera donc de 260€/an… À titre de comparaison, cela aurait coûté 1 539,20€ si vous aviez une voiture essence.

LIRE AUSSI – Recharge d’une voiture électrique : combien ça coûte ?

Frais de carburant Prix unitaire Autonomie (WLTP) Batterie utilisable
Essence 1,80 € 8 14,40 €
Diesel 1,96 € 6,25 12,25 €
Hybride Essence 1,80 € 3 5,40 €
Électrique 2,00 €

Entretien

Selon l’association Avere, l’entretien d’un véhicule électrique coûte 4 fois moins cher que celui d’un véhicule thermique. Pourquoi ? Car les véhicules électriques ont moins de pièces à changer et à réparer. Ni bougies, ni pot d’échappement, ni embrayage…

Avec moins de pièces, il est évident que les visites chez le garagiste sont plus rares et ça fait du bien au porte-monnaie… 

Autres avantages

Certaines villes qui souhaitent diminuer la pollution offrent des avantages aux conducteurs de voitures électriques. Par exemple, vous pouvez vous garer sans frais à Paris si vous avez une voiture électrique. Avec les prix du parking dans les grandes villes, ce sont des avantages conséquents.

LIRE AUSSI – Le stationnement de votre voiture électrique : tout savoir avant de se lancer

LIRE AUSSI –  Recharger sa voiture électrique à Paris : comment faire ?

La voiture électrique n’est pas adaptée aux long trajets

C’est faux. L’autonomie est le nerf de la guerre pour beaucoup de constructeurs automobiles et si cette affirmation était vraie il y a quelques années, ce n’est plus le cas aujourd’hui.

Le Kia e-niro 64 kWh, par exemple, a une autonomie de plus de 450 kms. C’est très largement suffisant peu importe les trajets effectués.

Les conducteurs français parcourent en moyenne 13 000 kms par an. Nous avons 226 jours ouvrés en 2019 soit 58 kms/jour. Avec une autonomie de 450 kms, vous pouvez rouler plus de 7 jours avec une Kia e-niro sans vous recharger. C’est énorme.

Parcours moyens annuels des voitures particulières en France de 2004 à 2017, selon le type de carburant (en kilomètres). Source : Statista.

C’est trop compliqué de se recharger

C’est encore faux. La plupart des conducteurs de véhicules électriques se rechargent chez eux ou sur leur lieu de travail. Pour le reste, il existe 17 508 zones de recharge en France et 83 227 prises disponibles. Pour vous donner une idée, il existe 10 000 stations-service en France.

 À partir de ces informations, vous avez plusieurs solutions pour vous recharger :

  • Vous habitez en centre-ville

Vous pouvez vous charger – souvent gratuitement – au sein des bornes de recharge de votre ville. Il vous faudra faire attention à bien choisir vos horaires.

LIRE AUSSI – Google Maps va afficher les bornes de recharge de véhicules électriques

  • Vous habitez en copropriété

Que vous soyez locataire ou propriétaire, vous avez le droit à la prise qui joue en votre faveur. Vous avez donc le droit de faire installer une borne de recharge qui sera subventionnée.

LIRE AUSSI – Bornes de recharge de véhicules électriques en copropriété : le guide complet

  • Vous habitez dans une résidence pavillonnaire

Vous installez une borne de recharge chez vous. Vous avez le droit à de nombreuses subventions qui vous permettent de réduire très fortement la facture.

Le choix est trop limité

Il est vrai qu’au début, le choix était très limité avec la Renault Zoé en best-seller en France et peu de concurrents. Tesla a un peu pimenté les choses mais les prix étaient inaccessibles pour beaucoup de conducteurs.

Heureusement, aujourd’hui, de plus en plus de modèles voient le jour et le choix est très intéressant en 2019. Avec des challengers tels que la Kia Niro EV, la Nissan Leaf ou encore la Peugeot 208 prévue pour la fin d’année, vous avez l’embarras du choix.

LIRE AUSSI – Les meilleures voitures électriques en 2023

Au-delà des modèles déjà disponibles, les constructeurs automobiles préparent tous des modèles exclusivement électriques très attendus dans les années à venir. Audi, BMW ou encore Mini ont annoncé des modèles 100% électriques pour chacune de leur cible.

LIRE AUSSI – Les futures voitures électriques jusqu’en 2024

Bon à savoir, les constructeurs automobiles devront parvenir à un niveau moyen d’émissions de 95 g/km de CO2 pour l’ensemble de leurs gammes en 2021. Au-delà, ils devront s’acquitter d’amendes fixées à 95 euros par gramme de CO2 en excès sur chaque véhicule immatriculé dans l’année.

Si tout le monde passe à la voiture électrique, le réseau électrique ne pourra pas suivre

C’est faux. Selon une étude du Réseau de transport d’électricité, le réseau électrique français est prêt à absorber la demande en énergie des voitures électriques en France. Cette étude réalisée en partenariat avec Avere – l’Association pour le développement de la mobilité électrique – donne le feu vert au développement de la voiture électrique dans les années à venir. De quoi rassurer les conducteurs les plus pessimistes.

De plus, avec plus de recul sur les véhicules électriques, les constructeurs automobiles innovent toujours plus et anticipent déjà les pics de consommation. Le vehicle-to-grid (V2G) est un exemple d’innovation du secteur. Le vehicle-to-grid c’est quoi ? En termes simples, lorsqu’un véhicule électrique est branché, il peut se recharger ou décharger de l’électricité dans le réseau électrique. Cela peut servir comme par exemple, lors des pics de consommation. Ce processus permettra aux propriétaires de voitures électriques de vendre de l’énergie au réseau. Les services publics pourraient aussi utiliser des voitures électriques comme une source de “sécurité” si la demande augmente. Après des tests concluants dans plusieurs villes européennes, EDF a déjà annoncé déployer plusieurs dispositifs pour le marché français avec sa filiale Dreev.

LIRE AUSSI – Vehicle-to-grid (V2G) : les voitures électriques seront-elles une source d’énergie ?

Oui, mais il faudra construire de nouvelles centrales nucléaires

Non. Selon le Ministère de la Transition écologique et solidaire, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie de la France a progressé ne cesse de progresser.

Pollution voiture électrique : Énergies renouvelables

Elle est de 16% aujourd’hui. Rappelons que l’Union Européenne a fixé un objectif à 27% à horizon 2030. Ces objectifs seront revus à la hausse à l’avenir et nous nous orientons vers un monde où les consommateurs ne souhaitent plus polluer.

Si vous souhaitez en faire plus, il y a de nombreux fournisseurs d’énergie qui proposent des énergies issues à 100% des énergies renouvelables avec des producteurs locaux avec un circuit court et transparent. Enercoop par exemple propose une énergie 100% verte issue de producteurs locaux identifiés.

En résumé

La pollution des voitures électriques est un des nombreux clichés qui circulent sur la voiture électrique.

Le véhicule électrique est au contraire une solution très efficace dans la lutte contre le changement climatique en France et dans plusieurs pays. L’Inde vient par exemple de demander à Uber et son concurrent Ola d’électrifier 40% de leurs flottes d’ici … 2026.

Avec l’augmentation de la durée de vie des batteries et des sources d’énergies plus vertes, il n’y a aucune raison d’avoir peur de passer au véhicule électrique.

Véhicule électrique : 63% d’émission de CO2 en moins qu’un véhicule essence

Bilan carbone (CO2) : Pollution véhicule électrique VS essence.

👍L’idée ici est d’en avoir le coeur net sur la réalité de la pollution entre l’électrique et le thermique.

D’après une étude menée par la Fédération Européenne du transport et de l’environnement, un véhicule électrique émet 3 fois moins de CO2 que son équivalent à essence, pour la même durée d’utilisation.

Si le véhicule électrique est plus enclin à polluer lors de la fabrication, un véhicule essence triple ce taux de pollution lors de l’utilisation. C’est là que les deux technologies s’affrontent. 

Pour vous donner un aperçu, le tableau ci-dessous établit un bilan, de la quantité de CO2 émise (en tonnes) depuis la fabrication jusqu’a la fin de vie des véhicules. 👀

Émissions CO2 (en tonnes) Électrique Essence
Batterie 3,15 €
Véhicule/Pièces 3,06 3,74
Total émission 6,21 3,74
Parcours 150 000 km 15,84
Recharge/carburant 2,34 2,42
Total émission 2,34 18,26
Total Émission CO2 9 22

Les chiffres démontrent en effet qu’un véhicule électrique produit 9 tonnes de CO2, soit presque 1/3 de la quantité émise par un véhicule essence dont l’émission de CO2 équivaut à 22 tonnes ; de sa fabrication à la fin de vie du véhicule.

En fait,  l’unique inconvénient écologique des véhicules électriques, est la fabrication de la batterie. Les matières premières telles que le lithium ion, ainsi que le cobalt sont ceux à l’origine de la pollution du véhicule électrique. L’avantage c’est que aujourd’hui l’approvisionnement des ces matières est largement suffisant. Leur production va alors considérablement ralentir, et ne sera plus source de pollution dans les années à venir.

En plus ! Ces énergies sont de nos jours, pour la plupart renouvelables. Contrairement aux énergies fossiles, dont le carbone, elles peuvent être recyclées, à de nombreuses reprises. Résultat ! L’exploitation des terres à la poursuite de ces énergies est réduite.

Pollution voitures électriques : Un outil de comparaison par pays

Transport & Environnement à mis en place un nouvel outil à votre disposition. Il permet de comparer l’émission en CO2 engendré par la fabrication des batteries dans chaque pays. Vous êtes donc libres de vous informer et de faire le choix qui vous paraît le plus écologique.

Comparez le gain en CO2 de votre véhicule par pays de provenance de la batterie ici.

pollution voitures électriques

Bon à savoir, le dioxyde d’azote est produit par les moteurs des voitures, les centrales électriques et d’autres processus industriels, on pense également qu’il exacerbe les maladies respiratoires telles que l’asthme.

Ce que le coronavirus nous apprend sur la pollution de l’air sans voitures

Le coronavirus et le confinement imposé à plus de la moitié du monde a profondément changé notre quotidien. 

Nous avons rarement été confrontés à un arrêt aussi brutal du secteur des transports, de l’industrie et de l’économie en général. Une des conséquences de l’arrêt de l’activité humaine est la réduction de la pollution. On estime la baisse de la pollution à au moins 30% dans les plus grandes villes du monde. La baisse de la pollution a significativement et rapidement amélioré de ce fait la qualité de l’air des grandes villes, pour l’instant du moins.

Quelles sont les régions qui ont le plus profité du confinement ?

En seulement une semaine, la région de San Francisco a par exemple vu la qualité de son air améliorée de 30%. En Chine et en Italie, on a pu remarquer une réduction de 10 % à 30 % de la pollution de l’air en quelques semaines seulement avec la restriction de mouvement des populations.

pollution_voiture_Coronavirus_Chine
pollution_voiture_Coronavirus_France

Il semble exister une corrélation entre l’économie et les émissions de gaz à effet de serre : en 2008 par exemple, une baisse des émissions a été enregistrée suite à la crise économique mais jamais à ce point. 

Idéalement, les réductions des émissions ne devraient pas être liées à des crises mais il faudrait une réduction plus pérenne des émissions de CO2 en privilégiant plus des énergies renouvelables et en dépendant moins des énergies fossiles.

Coronavirus et pollution atmosphérique

Paul Monks, professeur de pollution atmosphérique à l’université de Leicester, a prédit qu’il y aurait d’importantes leçons à tirer. « Nous sommes en train de mener, par inadvertance, la plus grande expérience jamais vue », a-t-il déclaré. « Regardons-nous ce que nous pourrions voir à l’avenir si nous pouvons passer à une économie à faible émission de carbone ? Sans vouloir dénigrer les pertes en vies humaines, cela pourrait nous donner l’espoir de quelque chose de terrible. Pour voir ce qui peut être réalisé ».

Monks, l’ancien président du comité scientifique du gouvernement britannique sur la qualité de l’air, a déclaré qu’une réduction de la pollution de l’air pourrait avoir des effets bénéfiques sur la santé, bien qu’il soit peu probable qu’ils compensent les pertes de vie dues à la maladie.

« Il semble tout à fait probable qu’une réduction de la pollution de l’air sera bénéfique pour les personnes appartenant à des catégories sensibles, par exemple certains asthmatiques », a-t-il déclaré. « Cela pourrait réduire la propagation de la maladie. Un niveau élevé de pollution de l’air exacerbe l’absorption virale parce qu’il enflamme et diminue l’immunité ». L’agriculture pourrait également être stimulée, car la pollution freine la croissance des plantes, a-t-il ajouté.

 

L’Organisation mondiale de la santé décrit le dioxyde d’azote comme « un gaz toxique qui provoque une inflammation importante des voies respiratoires » à des concentrations supérieures à 200 microgrammes par mètre cube. Les particules de pollution peuvent également être un vecteur d’agents pathogènes, tout en exacerbant les problèmes de santé existants. L’OMS étudie actuellement si les particules de pollution aéroportées peuvent être un vecteur qui répand le Covid-19 et le rend plus virulent.

L’autonomie

Aujourd’hui, des secteurs entiers sont fermés notamment le secteur aérien. Une fois sortis du confinement, la vraie question est surtout : est-ce que la pandémie du coronavirus va fondamentalement changer nos vies ou allons-nous reprendre une activité exacerbée pour récupérer le temps perdu ? Ou allons-nous seulement reprendre le cours d’une vie normale ? 

La réponse est plus compliquée et dépend de chacun. Certains secteurs pourraient durablement changer : 

  • Le télétravail pourrait être plus accepté
  • La télémédecine pourrait être enfin plus adoptée par les malades légers
  • Les conférences pourraient être 100 % digitales au lieu de faire venir des personnes de partout dans le monde ou au moins permettre aux personnes de faire le choix d’assister aux événements par visioconférence 
  • Les modes de transport et la propriété : avec la baisse du niveau de pollution de l’air, l’argument de la voiture électrique est plus que jamais d’actualité. D’autant plus que les peuples deviennent méfiants des transports en commun. Bien entendu, il faut s’assurer que l’électricité qui sert à recharger votre voiture soit d’origine renouvelable pour maximiser la réduction de la pollution.

Et vous, que pensez-vous de la baisse de la pollution liée à la voiture ? Seriez-vous prêts à passer à la voiture électrique pour maintenir ces très bons chiffres ? 

Ilona Soulage
Ilona Soulage

Entrons ensemble dans l'univers des véhicules électriques et bornes de recharge. Passionnée par la nouveauté, je vous accompagne dans votre transition écologique.

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