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La voiture électrique chinoise, prête à conquérir l’Europe ?

BYD han devant

Vous souhaitez vous renseigner sur la voiture électrique chinoise qui vous correspond le mieux ? Nous avons classé les modèles les plus intéressants pour vous.

La Chine est aujourd’hui le premier marché automobile au monde, avec en 2018, 27 809 196 véhicules produits. C’est plus que les États-Unis, le Japon et l’Inde réunis, les 3 plus gros producteurs de véhicules après la Chine, où une nouvelle voiture se vend toutes les secondes. Néanmoins, il est encore rare de croiser des marques et modèles nous venant tout droit de l’Empire du Milieu sur nos rues.

Pourtant, les constructeurs chinois ne manquent pas, ainsi, SAIC Motor, encore inconnu au-delà des frontières de la Chine jusqu’à très peu, s’est hissé en quelques années parmi les plus gros constructeurs au monde, devant Daimler (Mercedes), BMW ou encore Geely, son rival chinois propriétaire du groupe Volvo.

Table des matières

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La Chine prête à conquérir le marché européen

En effet, la stratégie mise en avant par les constructeurs chinois dans le monde de l’automobile a été de racheter des marques européennes, avec l’objectif de s’introduire dans le marché avec des noms de marques qui résonnent déjà dans l’esprit des clients européens. En effet, cette stratégie marque le début des investissements massifs de capitaux chinois dans les constructeurs européens et en faveur du développement des voitures électriques chinoises.
Ainsi, des marques telles que Lotus, Proton, MG, Volvo, LEVC (taxis londoniens) ou encore la marque de pneumatique Pirelli, sont tous sous le giron d’entreprises chinoises.

Ces investissements se font avec la même ambition que sur le marché chinois où les réglementations locales sont très sévères en matière d’introduction de véhicules électriques. Ainsi, le gouvernement chinois a mis en place des quotas de vente de véhicules électriques qui évolueront progressivement, de 10 % en 2019 à 18 % en 2023. Cela incite les constructeurs chinois à miser grandement sur les véhicules électriques, y compris en Europe et représente ainsi un exemple notable des changements de trajectoires immiscés par les capitaux chinois.

Les voitures électriques chinoises qui arrivent sur le marché

BYD

BYD, c’est d’abord un fabricant de batteries. Il s’agit même du 3e plus gros industriel au monde après LG Chem et CATL en termes de volume de production. L’entreprise rentre dans le secteur de l’automobile en 2003 et devient rapidement un acteur majeur du marché chinois.
En 2010, BYD était déjà le 4ᵉ constructeur de voiture électrique chinoise en nombre de véhicules vendu, des performances qui ne cessent de croître grâce au fort investissement de la marque dans les véhicules hybrides et électriques. Si BYD était le plus gros constructeur de véhicules électriques au monde jusqu’en 2019, c’est aujourd’hui Tesla qui passe de peu devant. 

La compétition n’est cependant pas terminée entre les deux constructeurs, BYD souhaitant maintenant s’exporter vers les marchés européens et américains, terre de domination de la marque d’Elon Musk. Si des éléments de design que l’on retrouve sur les dernières voitures électriques de la marque ne sont pas sans rappeler Mercedes, c’est parce que les deux constructeurs ont lancé la marque commune Denza basée sur des designs Mercedes et des motorisations 100 % électriques de la marque chinoise.

BYD n’est toutefois pas le plus connu pour ses véhicules particuliers électriques, mais bien pour sa gamme de bus et camions qui ont électrifié les flottes chinoises et d’autres villes dans le monde. Poussé par ce succès, BYD a inauguré une seconde usine d’assemblage européenne près de Beauvais dans l’Oise (60) dès 2018 après son premier site en Hongrie.

La BYD Han est la berline électrique choisie pour commencer l’offensive sur le marché européen, cette berline aux ambitions internationales est le fruit de 10 ans de travail, d’après la marque chinoise, qui compte lancer une gamme entière de véhicules 100 % électriques sur le vieux continent.

  • Autonomie : 521 km
  • Capacité batterie : 77 kWh
  • 0 – 100 : 3.9 sec
  • Prix : 70 800 €

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Le BYD Tang EV attaque l’Europe par la Norvège, il s’agit pour la marque du premier essai grandeur nature dans le marché européen le plus mature pour les véhicules électriques. Avec ses allures de grand SUV, il viendra se frotter à ses confrères européens, le Jaguar I-Pace, le Mercedes EQC et le Volkswagen ID 4.

Autonomie : 400 km

Capacité batterie : 82,8 kWh

0 – 100 : 4.6 sec

Prix : 70 800 €

Aiways

Née en 2017 sous la forme d’une start-up, Aiways a de grandes ambitions pour le marché européen. Déclarant être le premier constructeur chinois à investir le marché européen avec un SUV électrique, Aiways met en avant ses technologies allemandes. En effet, la marque dispose d’un centre de recherche dans la ville d’Ingolstadt, fief de la marque aux 4 anneaux, Audi. Ce nouveau constructeur adopte une stratégie particulière pour entrer sur le marché européen. En effet, Aiways utilisera un réseau de partenaires locaux pour les essais et l’entretien des véhicules. Pour les ventes, Aiways utilisera la vente directe par son site internet sans passer par un réseau de concessionnaires.


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Le Aiways U5 est le premier véhicule électrique vendu par Aiways à entrer sur le marché européen. L’Aiways U5 a déjà fait de nombreux kilomètres en Europe, surtout en Corse où Hertz en a commandé 500 pour l’île. Avec son autonomie de 400 km, les touristes et résidents pourront faire le tour de l’île sans s’inquiéter de leur autonomie restante.

  • Autonomie : 410 km
  • Capacité batterie : 63 kWh
  • 0 – 100 : 9.0 sec
  • Prix : 39 990 € (hors bonus écologique)

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Geely (Polestar, Volvo)

2ᵉ constructeur automobile chinois, le groupe Geely est à la tête d’un nombre important de marques chinoises comme Lotus, Lynk&Co, Polestar, Proton ou encore Volvo. La marque vend cependant aussi des voitures électriques sous son propre nom « Geely ». Comme cité précédemment, le groupe multiplie les investissements pour développer son portefeuille de marques, il devient principal actionnaire de Volvo en 2017 et c’est ainsi qu’il acquiert près de 10% de Daimler (Mercedes) en 2018.

Aujourd’hui, le groupe Geely tente de s’implanter dans le marché européen avec les marques Polestar et Volvo. Développées en Suède, les nouvelles voitures électriques chinoises du groupe ont un grand potentiel sur le marché européen avec des marques et designs reconnus. Votre prochaine voiture électrique chinoise sera-t-elle une Volvo ou Polestar ?


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La Polestar 2 est la seconde voiture électrique chinoise de la nouvelle marque Polestar. En effet, bien que par le passé le badge Polestar pouvait être trouvé sur les véhicules Volvo haute performance, depuis le rachat du groupe Volvo par Geely, Polestar est devenue une entité à part entière de Volvo dédiée aux véhicules électriques. Le design reste cependant dans les codes de la marque suédoise avec un accent de sportivité.

  • Autonomie : 635 km
  • Capacité batterie : 78 kWh
  • 0 – 100 : 4.7 sec
  • Prix : à partir de 48 690 € (hors bonus écologique)


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Le Volvo XC40 P8 AWD Recharge vous est sûrement familier, c’est en effet la version électrique du Volvo XC40 élue ‘’voiture européenne de l’année 2018’’ et lancée sur le marché la même année. Reprenant la même base électrique que la Polestar 2, le XC40 offre plus de 400 chevaux et 400 kilomètres d’autonomie. Volvo est aussi le premier constructeur à utiliser Android Auto comme interface de son système info-divertissement plutôt qu’un logiciel propriétaire rapidement dépassé.

  • Autonomie : 438 km
  • Capacité batterie : 78 kWh
  • 0 – 100 : 4.9 sec
  • Prix : à partir de 41 000 € (hors bonus)

NIO

Aujourd’hui, la gamme NIO est composé de 3 véhicules avec l’ambition de s’exporter vers l’Amérique du Nord et l’Europe. La marque chinoise est aussi connue pour son développement de motorisation électrique reconnue, grâce à son équipe de Formule E. Si Tesla a investi très tôt dans un réseau de recharge appelé Superchargeur, NIO développe en Chine un réseau de station d’échange de batteries. Ce système permet de parcourir de longues distances sans s’inquiéter de son autonomie. Présent exclusivement dans certaines grandes villes chinoises, il est aussi possible de commander un van qui viendra jusqu’à votre véhicule NIO pour le recharger. Aujourd’hui, la gamme NIO est composée de trois véhicules électriques, avec l’ambition de s’exporter vers l’Amérique du Nord et l’Europe. 

En Chine, NIO est positionnée comme une marque premium et dispose d’un succès certain auprès de la classe moyenne des grandes villes qui s’intéresse de plus en plus aux voitures électriques chinoises. Depuis l’ouverture des ventes en 2018, NIO a vendu plus de 50 000 voitures électriques, même si la crise du Covid a ralenti les ventes au début de l’année 2020.

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Véhicule de lancement de la marque NIO, le ES8, est un grand SUV 7 places. Avec un empattement de plus de 3 mètres, le ES8 vient challenger les plus grands véhicules de la catégorie comme le Audi e-tron et le Tesla Model X. Le ES8 sera sûr de faire impression dans les villes européennes où il s’y sentira un peu à l’étroit.

  • Autonomie : 500 km
  • Capacité batterie : 100 kWh
  • 0 – 100 : 4.9 sec
  • Prix : à partir de 53 000 €

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Le NIO ES6 est le deuxième véhicule de la marque électrique chinoise, il dispose d’un design reconnaissable et d’une performance sur un pied d’égalité avec les meilleurs du marché. Il s’agit aussi du best-seller de la marque NIO avec la nouvelle batterie à grande autonomie du constructeur. Le ES6 est la version 5 places du ES8.

  • Autonomie : 480 km
  • Capacité batterie : 84 kWh
  • 0 – 100 : 4.7 sec
  • Prix : à partir de 45 000 €

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Dernier-né de la marque, le EC6 reprend la tendance des SUV coupés que l’on retrouve par exemple sur le nouveau Audi e-tron Sportback. Reprenant le même châssis que le ES6 avec une carrosserie différente, il permettra une autonomie encore plus grande et un nouveau toit vitré.

  • Autonomie : 580 km
  • Capacité batterie : 100 kWh
  • 0 – 100 : 4.5 sec
  • Prix : à partir de 60 000 €

SAIC Motor (MG)

Géant chinois, SAIC Motor est en passe d’entrer dans le top 10 des plus gros constructeurs au monde, juste après les géants japonais, européens et américains. La société a une longue histoire en Chine puisqu’elle trouve ses origines dans les ateliers de réparations de Shanghai en 1955. À cette époque, SAIC tente d’atteindre les couches les plus aisées de la population.

Rapidement, l’entreprise adopte une stratégie de partenariat et d’alliance avec d’autres groupes automobiles. Le partage de propriété intellectuelle permettra à SAIC de se développer rapidement avec le soutien des autorités locales.
SAIC est aussi le principal partenaire chinois de General Motors avec qui il développe des véhicules adaptés au marché chinois, lui permettant ainsi d’aller puiser dans les catalogues de moteurs et de transmission de GM, tandis que l’entreprise de Détroit profite de l’expérience que SAIC construit autour du véhicule électrique.

Pour entrer en Europe, SAIC pousse la porte de marques rachetées par le groupe. C’est donc avec MG Motor, l’ancienne marque anglaise connue des européens, que SAIC arrive en Europe. Les nouvelles voitures électriques chinoises de la marque anglaise ne cachent d’ailleurs pas leurs origines au groupe, basé à Shanghai. Nous avons ainsi pu voir du branding made in SAIC sur les fenêtres latérales du SUV MG.

https://youtu.be/CmxsCilR1VA

Le MG ZS EV est le premier SUV chinois électrique à véritablement être vendu en Europe. Début d’une offensive multimarque poussé par le géant SAIC, ce SUV attaque le marché par le cœur de gamme avec la catégorie la plus appréciée des marchés européens, les petits SUV. Découvrez notre essai pour en savoir plus sur le MG ZS EV.

Notre essai – Essai MG ZS EV : Le meilleur SUV électrique ?

  • Autonomie : 440 km (WLTP)
  • Capacité batterie : 44,5 kWh
  • 0 – 100 : 8.2 sec
  • Prix : à partir de 17 490 €


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La MG 5 qui est connu sous le nom de Roewe Ei5 en Chine sera le premier break électrique vendu en Europe. Si en Chine les prix démarrent à moins de 20 000 euros, il faudra s’attendre à un prix plus proche des 30 000 euros en Europe.
Ainsi, MG frappe encore un grand coup avec un rapport qualité-prix imbattable pour ce nouveau modèle de MG 5.

  • Autonomie : 400 km
  • Capacité batterie : 52,5 kWh
  • 0 – 100 : 10 sec
  • Prix : à partir de 25 990 €

Xpeng

Xiaopeng Motors ou Xpeng est une compagnie automobile chinoise fondée en 2014. Basée dans la ville de Guanghzon en Chine, Xpeng est en train de finaliser les tests pour exportation sur les versions européennes de ses deux modèles, le G3 et la P7, en démarrant par la Norvège.
Grâce à plusieurs levées de fonds réussis, Xpeng a pu développer les capacités industrielles nécessaires pour couvrir son marché local et exporter vers l’international. De grands investisseurs chinois comme le groupe Xiaomi ont aussi pris part à l’aventure.

Les véhicules de Xpeng se différencient par leur positionnement premium tout en gardant un prix de la catégorie inférieure.
Ainsi, le SUV Xpeng G3 débute à moins de 30 000 euros en Chine malgré une dotation d’équipements plus que complet et une promesse de conduite autonome dans les prochaines années. 

Côté vente, la marque chinoise reprend la même stratégie qui a fait la réussite de son homologue américain Tesla avant lui.
Ainsi, la marque dispose de showroom dans lesquels il est possible de voir le véhicule, puis toute la vente se déroule en ligne directement. Selon Xpeng, il est possible de commander sa voiture électrique chinoise en seulement quelques minutes en utilisant l’application mobile du constructeur. La voiture est ensuite livrée au showroom ou au domicile du client directement.

Voiture électrique chinoise

Si le Xpeng G3 suit la tendance du marché avec son format SUV, il apporte une particularité hors du commun, il s’agit d’une caméra positionnée sur le toit qui peut se surélever pour prendre des photos partout autour du véhicule. Un accessoire qui bien que peu utile peut se dédoubler en caméra de recul si besoin où on peut même imaginer en caméra de surveillance lorsque le véhicule est stationné.

  • Autonomie : 451 km
  • Capacité batterie : 66,5 kWh
  • 0 – 100 : 8.6 sec
  • Prix : à partir de 34 000 € (en Chine)

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Berline premium, la Xpeng P7 s’attaque à un marché entre les Tesla Model 3 et Model S. C’est aussi à son lancement la voiture électrique chinoise avec l’autonomie la plus élevée, avec plus de 700 km sur l’ancien cycle d’homologation NEDC encore utilisé en Chine. Cela devrait tout de même se traduire par plus de 500 km d’autonomie en cycle WLTP.

  • Autonomie : > 500 km
  • Capacité batterie : 80 kWh
  • 0 – 100 : 4.3 sec
  • Prix : à partir de 42 500 € (en Norvège)

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Les utilitaires électriques chinois bientôt sur nos routes

L’introduction de véhicules électriques nous venant de Chine ne se fait pas seulement par les véhicules particuliers. Le marché professionnel dispose aussi d’une dynamique sur laquelle les constructeurs chinois veulent surfer. De plus en plus d’utilitaires électriques, de bus ou encore de camions seront donc badger d’une marque chinoise.

Encore rares en France, on peut en apercevoir de plus en plus sillonner les routes d’Allemagne ou des Pays-Bas par exemple. Nous avons aussi mentionné les usines de production de bus et camions de BYD en Hongrie et près de Beauvais en France. Bien que la RATP aurait préféré des constructeurs français pour sa commande massive de 800 bus électriques, d’autres villes européennes ont, elles, fait le choix de constructeurs chinois. Ainsi, BYD a empoché une méga-commande de 259 bus électriques par la filiale néerlandaise de transports publics Keolis, destinés à circuler dans tout le nord-est du pays sur des lignes urbaines et interurbaines.

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Bus électrique BYD produit à Beauvais
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Utilitaire électrique Maxus EV80


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L’impact du Covid sur les voitures électriques chinoises

Durant la crise du Covid, le marché automobile mondial a fortement été atteint. Pour certains constructeurs comme Renault, il s’agit même du pire trimestre de leur histoire. En Chine, comme dans le reste du monde, la crise du Covid a permis d’éveiller les consciences sur la pollution de l’air. Alors que plusieurs grandes villes chinoises se classent régulièrement parmi les villes les plus polluées au monde, le confinement de la population a apporté un air frais au sein de celles-ci. Cependant, contrairement à l’Europe où le vélo est ressorti comme le grand gagnant en matière de moyens de transport à la sortie du confinement, il s’agit de la voiture qui a fait un bond en Chine.
D’après une étude de l’Ipsos, 72% des personnes vivant dans les régions les plus touchées par la contamination et ne possédant pas de voiture souhaitent en acquérir une. Pour 48% d’entre eux, le facteur de sécurité est mis en avant dans un contexte de distanciation sociale.

La Chine a profité de cet élan sur son industrie automobile pour mettre en avant les véhicules électriques grâce à de nouvelles subventions et par l’utilisation des aides existantes. Ainsi, pour les habitants des grandes villes comme Shanghai, il faut patienter plusieurs mois ou années pour se voir attribué une plaque d’immatriculation par un système de loterie, et ce, à un coût très élevé.
Ce système fait exception des véhicules électriques qui peuvent recevoir une plaque d’immatriculation immédiatement et gratuitement. Devant l’urgence du besoin d’acquisition des véhicules, de nombreux automobilistes chinois se sont donc tournés vers un modèle de véhicule électrique.

Les habitudes d’achat ont aussi changé puisque près d’un client sur deux se dit désormais prêt à acheter un véhicule en ligne plutôt que de passer par une concession. Tesla a donc naturellement fait carton plein, grâce à son système d’achat sans contact où le client peut aller chercher la voiture et la déverrouiller par l’application mobile sans avoir à passer par un commercial. Ainsi, en juin, Tesla a fait un record de vente en Chine en prenant 23% de parts de marché sur toutes les voitures électriques vendues, avec près de 15 000 livraisons effectuées depuis sa nouvelle usine de production chinoise.

La Chine, terre d’investissement pour les constructeurs automobiles

On rappelle que la Chine est le premier marché automobile mondial, à ce titre, il est normal qu’il attire les convoitises des principales marques automobiles. Longtemps bloqué par un système d’association, les constructeurs européens ou américains ne pouvaient pas vendre directement en Chine, ils devaient créer des joint-ventures avec des constructeurs locaux. C’est ainsi que des alliances comme celle de Dongfeng-PSA ou SAIC-GM ont vu naissance. Ces marques communes ont permis la vente de véhicules européens sur le sol chinois, mais aussi la création de nouveaux modèles exclusifs à l’Empire du Milieu. On peut ainsi citer la marque Denza, fruit d’une joint-venture entre BYD et Mercedes et qui a créé des modèles électriques premium exclusifs en utilisant les ressources des deux entreprises.

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Denza 500 (exclusif à la Chine)

On peut aussi citer le BMW IX3, dont la production sera réalisée en Chine et qui sera aussi le premier marché à pouvoir commander le nouveau SUV électrique de la marque bavaroise. BMW n’est pas le seul dans cette situation, du côté de nos constructeurs français, on peut observer une délocalisation de certaines gammes, comme par exemple la dernière DS 9 disponible en hybride-rechargeable qui est produite à Shenzhen.

Celle-ci est principalement à destination du marché chinois comme son positionnement de berline tricorps statutaire le laisse penser. En effet, les goûts du public chinois ne sont pas les mêmes que ceux des européens. Un facteur les unit pourtant : leur volonté d’adopter des véhicules plus propres.
C’est dans cette stratégie que Renault a totalement abandonné la vente de véhicules thermiques en Chine où la marque n’avait jamais rencontré un franc succès. La marque au losange se concentre aujourd’hui exclusivement sur sa gamme zéro émission en Chine pour attirer une nouvelle clientèle jeune, connectée et urbaine.

Ça y est ! Vous savez tout sur les voitures électriques chinoises. Et vous, qu’en pensez-vous ?


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Anaëlle Babled
Anaëlle Babled

À travers la rédaction d'articles, j'aspire à accompagner les particuliers et les professionnels dans leur passage à l'électrique et promouvoir ainsi le développement de la mobilité douce.

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