Leasing social : quand et comment profiter des nouvelles offres en septembre 2025 ?
À partir de septembre 2025, le leasing social pour voitures électriques va connaître une nouvelle impulsion grâce à l’élargissement du dispositif gouvernemental. Objectif : rendre la mobilité électrique plus accessible aux ménages modestes et aux classes moyennes. Voici ce qu’il faut retenir :
- Ouverture des nouvelles offres : dès la rentrée, plusieurs constructeurs partenaires (Renault, Peugeot, Citroën, mais aussi certains acteurs étrangers) proposeront des modèles électriques éligibles au leasing social.
- Des loyers plafonnés : les mensualités resteront encadrées, avec un objectif affiché de moins de 150 € par mois, sans apport initial.
- Critères d’éligibilité revus : le dispositif ne concernera plus uniquement les foyers les plus modestes ; il s’élargira aux revenus intermédiaires et aux grands rouleurs contraints par leur activité professionnelle.
- Procédure simplifiée : les demandes se feront directement en ligne via un portail gouvernemental unifié, permettant de comparer les offres et d’effectuer sa demande en quelques clics.
- Durée et conditions : les contrats s’étendent généralement sur 36 à 48 mois, avec l’entretien de base souvent inclus dans le forfait.
Bonus écologique supprimé : qu’est-ce que le nouveau « coup de pouce véhicules électriques » ?
Depuis le 1er juillet 2025, le bonus écologique a été remplacé par le dispositif « Coup de pouce véhicules particuliers électriques, financé par les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE). Ce changement vise à renforcer le soutien à l’achat ou à la location de véhicules électriques neufs, tout en adaptant le financement aux enjeux budgétaires actuels.
Conditions d’éligibilité :
Pour bénéficier de cette aide, plusieurs critères doivent être remplis :
- Type de véhicule : véhicule de catégorie M1, dont le poids total autorisé en charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes.
- Type d’énergie : utilisation exclusive de l’électricité comme source d’énergie.
- Date de l’opération :
- Commande ou signature du contrat de location avant le 1er janvier 2026.
- Facturation ou début de location avant le 30 juin 2026.
- Commande ou signature du contrat de location avant le 1er janvier 2026.
- Caractéristiques techniques :
- Coût d’acquisition inférieur ou égal à 47 000 € TTC, incluant, si nécessaire, le coût d’acquisition ou de location de la batterie.
- Masse en ordre de marche inférieure à 2 400 kg.
- Score environnemental égal ou supérieur à 60 points.
- Coût d’acquisition inférieur ou égal à 47 000 € TTC, incluant, si nécessaire, le coût d’acquisition ou de location de la batterie.
Montant de l’aide :
Le montant de l’aide varie en fonction du revenu fiscal de référence (RFR) du ménage :
- 4 200 € : pour les ménages modestes ou en situation de précarité énergétique.
- 3 100 € : pour les autres ménages
Démarches pour en bénéficier :
Les démarches pour obtenir cette aide sont les suivantes :
- Choix du professionnel : se renseigner auprès d’une entreprise signataire de la charte d’engagement « Coup de pouce véhicules particuliers électriques ».
- Fourniture des justificatifs : fournir les documents requis, tels que l’avis d’imposition, le devis ou le bon de commande, et le justificatif d’identité.
- Demande de prime : faire la demande de prime auprès de l’entreprise choisie, qui se chargera des démarches auprès d’un fournisseur d’énergie partenaire.
Cette aide peut être directement déduite du prix d’achat ou de location du véhicule, selon les modalités proposées par le professionnel.
Aides financières : qui peut toucher jusqu’à 4 200 € en 2025 pour l’achat d’un véhicule électrique ?
En 2025, les aides financières pour l’achat d’une voiture électrique se renforcent, avec un plafond pouvant atteindre jusqu’à 4 200 €, un levier essentiel pour accélérer la transition énergétique. Ces montants, souvent cumulatifs, ciblent prioritairement les ménages aux revenus modestes afin de favoriser l’accès à la mobilité propre.
Les critères d’éligibilité ont été revus pour mieux adapter les aides aux réalités économiques et écologiques :
- Plafond d’aide atteint : jusqu’à 4 200 € pour l’achat d’un véhicule neuf électrique, incluant le bonus écologique majoré et la prime à la conversion.
- Critères de revenus : ces aides s’adressent prioritairement aux foyers dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas certains seuils, variable selon la composition du ménage.
- Types de véhicules concernés : voitures électriques neuves avec un prix d’achat hors taxes plafonné (souvent en dessous de 45 000 €), ainsi que certains modèles hybrides rechargeables éligibles sous conditions.
- Cumul possible : la prime à la conversion peut être associée au bonus écologique pour multiplier l’impact financier, notamment pour ceux qui abandonnent un véhicule polluant ancien.
- Dispositifs régionaux : plusieurs régions proposent des aides complémentaires, pouvant aller de 500 à 2 000 € supplémentaires, renforçant le soutien local à l’électromobilité.
Ainsi, les acheteurs 2025 bien informés peuvent bénéficier d’un soutien financier important pour réduire le coût global de leur voiture électrique, rendant l’électrique plus accessible à un large public. Pour optimiser cet avantage, il est conseillé de consulter les conditions précises dès la préparation de son projet d’achat.
Éco-score : quelles voitures électriques sont éligibles aux nouvelles primes ?
À la rentrée 2025, le système d’éco-score, moteur clé des incitations à l’achat de voitures électriques, évolue pour mieux cibler les modèles réellement vertueux. Cette nouvelle grille d’évaluation vise à prioriser les véhicules à faible impact environnemental, renouvelant ainsi les critères d’attribution des primes financières.
Les règles à connaître pour bénéficier des nouvelles aides sont désormais les suivantes :
- Critères d’éligibilité renforcés : seuls les véhicules électriques affichant un éco-score supérieur à 8/10 seront éligibles aux primes maximales, garantissant une empreinte carbone réduite sur l’ensemble du cycle de vie (fabrication, usage, recyclage).
- Modèles privilégiés : les voitures électriques compactes et urbaines avec batteries de dernière génération, favorisant une autonomie correcte tout en limitant l’empreinte écologique, seront particulièrement mises en avant.
- Exclusion partielle : certains modèles lourds ou à fortes consommations d’énergie en phase de production seront moins soutenus, pour encourager une transition plus responsable.
- Plafonds de primes ajustés : le montant des primes sera modulé en fonction de l’éco-score, avec un bonus décroissant pour les véhicules en dessous du seuil, favorisant ainsi l’achat de voitures plus performantes écologiquement.
- Accessibilité en zones urbaines : un bonus supplémentaire sera attribué aux véhicules conformes aux standards de mobilité durable dans les grandes agglomérations, soutenant les politiques locales visant à réduire la pollution.
Recharge à domicile : que vont changer les nouvelles heures creuses à partir de novembre ?
Dès le 1er novembre 2025, le système des heures creuses pour la recharge à domicile des véhicules électriques connaîtra une refonte majeure, avec l’introduction de nouveaux créneaux horaires plus flexibles et économiques. Cette réforme vise à inciter les automobilistes à recharger leur voiture électrique en dehors des pics de consommation, afin de réduire la pression sur le réseau électrique tout en maximisant l’usage des énergies renouvelables.
Les nouveautés principales à connaître :
- Extension des plages horaires : les heures creuses classiques (en général 8 heures) seront désormais étendues entre 23h et 7h du matin, mais surtout complétées par une nouvelle plage d’heures creuses en journée, de 11h à 17h, profitant à la production solaire photovoltaïque.
- Nouvelles « super heures creuses » : certains fournisseurs proposeront des tarifs ultra-avantageux entre 2h et 6h du matin, avec un kWh jusqu’à 50% moins cher que le tarif normal, facilitant des recharges nocturnes encore plus économiques.
- Optimisation tarifaire avec le compteur Linky : la gestion intelligente des recharges sera facilitée par des compteurs communicants, permettant de programmer automatiquement la recharge aux plages horaires les moins coûteuses.
- Impact sur la facture d’électricité : bien que cette réforme encourage la recharge à moindre coût, elle risque d’augmenter les factures pour les utilisateurs qui ne peuvent pas adapter leur consommation aux nouvelles plages, notamment ceux qui rechargent aux heures pleines seulement.
- Diversification des offres : EDF, TotalEnergies, et plusieurs fournisseurs alternatifs lancent des formules spécifiques adaptées aux nouveaux horaires, avec des démarches simplifiées pour souscrire à ces tarifs.
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Bornes publiques : combien de points de recharge sont désormais disponibles en France ?
À la rentrée 2025, la France s’impose comme l’un des leaders européens en matière d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques, avec un réseau en pleine expansion. Au 30 avril 2025, le pays comptait 168 055 points de recharge publics, soit une progression impressionnante de +30% sur un an. Cette augmentation traduit l’effort soutenu des pouvoirs publics, des collectivités et des opérateurs privés pour accompagner la montée en puissance de la mobilité électrique.
Les chiffres clés à retenir :
- 3 222 nouvelles stations ouvertes depuis début 2025, correspondant à 13 361 points de charge supplémentaires.
- Taux de disponibilité technique stabilisé à 93%, garantissant une fiabilité maximale des bornes de recharge pour les utilisateurs.
- Ratio de 249 points de recharge pour 100 000 habitants, positionnant la France parmi les pays européens les mieux dotés.
- Objectif gouvernemental fixé à 400 000 points de recharge publics d’ici 2030, dont 50 000 bornes de recharge rapides ou ultra-rapides.
- Améliorations prévues en matière de transparence tarifaire, accessibilité et fluidité d’utilisation pour renforcer l’expérience utilisateur.
Cette dynamique affichée illustre la volonté de répondre efficacement aux besoins croissants en recharge des voitures électriques, qu’il s’agisse d’usages quotidiens ou de trajets longue distance, tout en préparant la France à l’électrification massive du parc automobile dans les années à venir.
ZFE : les zones à faibles émissions vont-elles disparaître ou se renforcer en 2025 ?
L’année 2025 marque un tournant décisif pour les Zones à Faibles Émissions (ZFE) en France, entre débats sur leur suppression et volonté gouvernementale de durcir les restrictions pour améliorer la qualité de l’air. Alors que l’Assemblée nationale a voté en mai 2025 un amendement visant à abroger le dispositif national des ZFE, cette décision est actuellement suspendue par une saisine au Conseil constitutionnel. Le calendrier officiel maintient donc l’application progressive des restrictions, avec une priorité affichée pour la santé publique.
Plusieurs éléments clés caractérisent cette actualité complexe et ses impacts potentiels :
- Extension des ZFE : Au 1er janvier 2025, la ZFE s’applique dans 42 agglomérations françaises, couvrant notamment Paris, Lyon, Grenoble, et plusieurs grandes villes régionales. Le périmètre de la ZFE grandit avec plus de 77 communes concernées dans certaines métropoles.
- Durcissement des restrictions Crit’Air 3 : Les véhicules diesel immatriculés avant 2011 et les essence d’avant 2006 (classés Crit’Air 3) sont désormais interdits de circulation et de stationnement dans ces zones, sauf dérogations spécifiques.
- Période pédagogique et contrôles : En 2025, une phase de contrôle informatif est mise en place pour accompagner les conducteurs dans la transition, mais les amendes de 68 € seront progressivement appliquées en cas de non-respect.
- Débat sur la suppression : La proposition d’abroger les ZFE répond aux préoccupations sociales liées au coût de renouvellement des véhicules pour certains ménages, mais s’oppose aux impératifs environnementaux urgents de lutte contre la pollution atmosphérique.
- Incitations et accompagnements : Les métropoles renforcent les aides financières à l’achat ou à la location de véhicules propres et les services d’information pour favoriser les mobilités douces et durables.
Malus écologique : à quoi doivent s’attendre les conducteurs en 2026 ?
À partir de janvier 2026, le malus écologique évolue profondément et impactera désormais aussi les véhicules électriques, mettant fin à leur exonération historique sur le malus au poids. Cette réforme s’inscrit dans la volonté du gouvernement de renforcer la fiscalité environnementale pour encourager une mobilité plus responsable.
Les conducteurs doivent retenir plusieurs changements majeurs :
- Extension du malus au poids pour les électriques : à partir de 2,1 tonnes, les voitures électriques neuves seront taxées, avec un abattement de 600 kg pour le poids des batteries, mais un malus pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros pour les modèles lourds comme les SUV électriques.
- Seuil abaissé à 1 500 kg pour l’application du malus au poids sur tous les véhicules, avec une pénalité progressive entre 1 500 et 2 000 kg (10 €/kg) et un tarif majoré au-delà de 2 000 kg (30 €/kg).
- Renforcement du malus CO₂ : le seuil d’émission WLTP à partir duquel le malus débute sera abaissé à 108 g/km, avec un barème pouvant atteindre jusqu’à 80 000 € pour les véhicules les plus polluants.
- Conséquences pratiques : les acheteurs de véhicules électriques volumineux doivent anticiper une hausse du coût d’achat, ce qui pourrait orienter vers des modèles plus compacts et légers.
- Impact sur le marché de l’occasion : une fiscalité rétroactive pourrait s’appliquer, affectant les véhicules immatriculés après 2015 qui n’avaient pas été initialement soumis au malus.
Cette nouvelle donne fiscale invite à une réflexion stratégique avant acquisition d’un véhicule neuf ou d’occasion, avec un intérêt accru pour la sobriété en poids et émissions, même dans l’univers des véhicules électriques.
Tableau récapitulatif : quelles nouveautés pour les conducteurs de voitures électriques en 2025 ?
Thème | Nouveautés 2025-2026 | Impact principal |
---|---|---|
Leasing social | Nouvelles offres, loyers <150 €/mois, éligible aux revenus intermédiaires | Mobilité électrique plus accessible |
Coup de pouce VE | Remplace le bonus écologique, aide 3 100 à 4 200 € selon revenus | Réduction directe du coût d’achat/location |
Aides financières | Jusqu’à 4 200 €, cumul possible avec prime à la conversion | Facilite l’achat de VE neufs |
Éco-score | Véhicules >8/10 favorisés, bonus modulé selon score | Encouragement à choisir VE plus vertueux |
Recharge à domicile | Heures creuses élargies, super heures creuses | Recharge moins chère si adaptée aux horaires |
Bornes publiques | 168 055 points (+30%), objectif 400 000 d’ici 2030 | Accès facilité aux infrastructures |
ZFE | Restrictions renforcées Crit’Air 3, maintien des zones | Favorise usage de VE ou véhicules propres |
Malus écologique | Malus poids pour VE >2,1 t, malus CO₂ abaissé | Hausse du coût pour VE lourds, incitation aux modèles compacts |
Conclusion
En résumé, la rentrée 2025 inaugure une profonde refonte du cadre réglementaire et financier autour des voitures électriques en France. La suppression du bonus écologique et l’instauration du « Coup de pouce véhicules électriques » redéfinissent les aides à l’achat, tandis que le leasing social élargi favorise l’accès des ménages intermédiaires à la mobilité électrique. Le système d’éco-score, les nouvelles plages horaires de recharge à domicile et l’expansion continue des bornes publiques renforcent la durabilité et l’efficacité de l’usage quotidien.
Parallèlement, les ZFE et le malus écologique évoluent pour concilier transition énergétique et régulation du parc automobile.
Ces mesures combinées visent à encourager des choix plus responsables et accessibles, tout en préparant la France à une électrification massive et durable du transport.
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